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Oyez Oyez gentes Dames et Damoiseaux, Ducs et Duchesses de Savoie ...
Diantre, on se croirait revenus au temps des Châteaux et cathédrales, au temps où la Savoie ne faisait pas encore partie du Royaume de France !!
Oh le cyclo de Grésy, on se réveille , il est temps de partir pour la randonnée organisée par le club de Chambéry. Il y a plus de 100 bornes à faire et 1600 mètres de dénivelé. Tu ne crois pas que tu vas partir à 10 heures non ? et ce n'est pas parcequ'elle porte le nom des Ducs de Savoie qu'il faut te prendre pour un vaillant chevalier. Je te rappelle que c'est un vélo que tu vas enfourcher et pas un fier destrier.
C'est à peu près dans cet esprit que je me suis rendu au départ de la rando, pas vraiment réveillé et pas vraiment envie d'y aller. IL faut dire que le temps est bien triste et gris en ce matin du 8 mai , plutôt 8 novembre oui ! encore heureux , il ne pleut pas .
Au départ, il y a déjà beaucoup de monde et je constate que la grisaille du matin n'a pas effrayé le cyclo chambérien !! ( bravo la rime ) . De nombreux maillots du club vont et viennent , certains sont déjà partis et d'autres attendent de former le groupe. Au total, nous serons plus d'une vingtaine du club , belle participation.
L'appareil photo est dans le sac et la faible luminosité n'incite guère à la prise de vue; il n'y aura donc pas de photo du départ. Ah quand ça va pas, ça va pas, inutile d'insister.
Et nous voilà partis, tranquillement , du moins jusqu'à la Motte Servolex car pour les parcours de 80 et 100 km, les organisateurs se sont dit qu'une "petite grimpe" au 7ème km, serait la bienvenue. Tu parles ! Le tremblay, vous connaissez ? et bien ça monte, 16 % , et déjà un paquet de vélos en travers qui vous empêchent de rouler, pas mal comme début, attendons la suite...
Elle fut plus calme la suite, bords du lac jusqu'à Chindrieux, de quoi se remettre de nos émotions et bien s'échauffer avant la montée du Sapenay. Le nombre de vélos est impressionnant et ça roule plutôt vite sur la piste cyclable, pas vraiment adaptée à un tel volume ; heureusement qu'à cette heure matinale, les "touristes" ne sont pas encore levés car les croisements avec des cyclos en sens contraire auraient été fort périlleux.
Premier arrêt au pied de la Chambotte et certains commencent à s'inquiéter en voyant que le fléchage nous y emmène tout droit : " Quoi, on monte la Chambotte, mais c'était pas prévu ! " non, après une centaine de mètres, on tourne à gauche, direction Expilly et le col du Sapenay. Ouf !
on quitte quelques épaisseurs
Tiens, une photo ! eh oui, après quelques km, je me suis décidé à sortir l'appareil, c'est mieux pour garder les meilleurs moments de cette journée.
C'est à Expilly que la montée commence vraiment et c'est la 3 ème fois en peu de temps que nous nous le mettons sous les roues ce sacré Sapenay et comme dit Violette : " après Lachat c'est plus facile " ah bon !!
En ce matin du 8 mai, la campagne s'éveille doucement, le temps gris n'incite guère à la balade et nous pensons que nous allons gravir le col au seul son des chants d'oiseaux..... PERDU
Un grondement soudain , accompagné de pétarades, se fait entendre dans les lacets qui mènent au col, mais kecepastil ??
et voici la réponse....
un rallye auto envahit la route !!!
C'est pire qu'un troupeau de moutons , ça va vite, ça fait du bruit et ça nous envoie des gaz dans les poumons.
Une bande de "joyeux hollandais" ( rien à voir avec ce qui vient de se passer le 6 mai ) a décidé de visiter la région au volant de voitures plus toutes jeunes et bien fumantes. Et il y en a au moins une cinquantaine ( peut être plus )
Nous les croiserons, parfois de justesse, tout au long du col , en montée puis en descente. Vu le nombre de vélos sur la route, la cohabitation fut des plus hasardeuses et c'est un miracle qu'il n'y ait pas eu d'accident.
une vraie invasion de vélos
Bon, ceci ne nous empêche pas de continuer notre ascencion , chacun à son rythme, l'essentiel étant d'arriver au col.
chacun se reconnaîtra, c'est facile , le nom du club est écrit sur le maillot.
sur la gauche, c'est André RENAUD..
un moment rare car après nous avoir salué et encouragé, il a repris son rythme qui n'a rien à voir avec le nôtre. Nous ne le reverrons plus. Il grimpe comme un cabri et ne se soucie guère de la pente. Salut Dédé et bonne route !!
tiens , encore une !! mais celle-ci mérite bien une photo.
encore quelques lacets, puis la forêt et enfin le col.
Tout cela sous le regard du Grand Colombier qui nous nargue !
et voici Jean Claude qui ce matin a décidé de se lâcher et nous a fait une montée grand sport
Nicole vient d'éviter, de justesse, un bolide vert qu'elle aura à peine eu le temps de voir.
écartez vous les gars, c'est du lourd !!
et vu de près, c'est pas mieux !
on fait un "groupir" au sommet et, en attendant..
Nicole reprend sa position préférée, impressionnant !!
NB : vous pouvez vous voir en photo dans la montée en cliquant sur le lien suivant et en faisant défiler les photos pour vous trouver :
http://www.jingoo.com/liste_photos.php?id_album=447067
( attention, ce lien est sans doute provisoire )
Allez c'est pas tout ça, mais il commence à faire faim, le premier ravito est à St Germain la Chambotte et si on veut pas lécher les plats, faut se dépêcher...
Longue descente en face à face avec les bolides hollandais ( l'autre pays du fromage ) et arrivée au ravito où nous sommes accueillis par :
sympa cette idée non ?
ça se bouscule un peu devant les tables mais chacun finit par se restaurer.
A partir du ravito, le 80 km descend directement sur Aix alors que le 100 km bifurque vers Albens , St Girod, Chainaz les frasses ...
avec encore une bonne grimpe jusqu'à Chainaz
Sylvie, inutile de te cacher derrière Nicole, on t'a vu ...
Une pause ravito à St Offenge Dessous avant de passer à St Ours, Mognard, Epersy, Grésy, Aix , Drumettaz etc etc jusqu'à l'arrivée .
Les premières gouttes de pluie nous ont pris à Voglans mais le nuage s'est retenu et a attendu que l'on arrive pour se "libérer".
Un dernier pointage à l'arrivée et ensuite, plateau repas pour se requinquer, très sympa.
ah que c'est bon !!
Nous saluons les organisateurs et les remercions pour leur parfaite organisation, même si ils n'avaient pas prévu l'invasion des "tulipes" sur la route du Sapenay.
Finalement, malgré un départ un peu laborieux ( pour moi ) , la randonnée fut encore un grand moment de convivialité pour les cyclos de Grésy.
NB : certains participants ont grimpé leur premier vrai col au cours de cette rando ( Henri Aucagne, Michel Nivesse, pour ne citer qu'eux ) ils auraient pu en choisir un plus facile mais ils s'en sont très bien sortis.
Rendez-vous à la prochaine.
@ndré , mai 2012.
votre commentaire -
Comment ? mais de quoi tu parles ? tu confonds avec BOUGE DE LA de MC SOLAAR, la preuve :
http://www.youtube.com/watch?v=v4iZ_eQiSTY
Ah oui, excuse moi, mais je ne connais pas encore bien la région et quand JC Bosson nous a dit " on part en BAUGE" moi j'ai compris " on part, on BOUGE...." désolé.
Allez , je redeviens un peu sérieux et cette intro humoristique n'est que le prétexte au récit de la sortie à la journée proposée par l'ami JCB ( à ne pas confondre avec JCF , ah c'est compliqué ... )
Au menu , 145 km et 2400 mètres de dénivelé ! une paille. Sur le coup je me suis dit, il va pas bien le JC , faudrait qu'il consulte, mais non , tel était bien son programme.
Nous nous retrouvons sur le parking de Décat. , 2 puis 3 puis 6 puis....plus personne et surtout pas de JC ni de Violette.
8 heures arrivent et toujours rien, Sylvie prend son portable, un peu anxieuse, mais késcekispasse ? et tout à coup, le JC arrive enfin, tout essouflé suivi de Violette....nous n'en saurons pas plus sur le motif de ce retard.
Bon, assez traîné, la route est longue et pentue, nous partons en direction du Col de Leschaux où il ne fait.... pas chaud du tout et le brouillard nous accompagne jusqu'à Cusy. La route longeant le Chéran est encore à l'ombre et ne donne pas envie d'y faire une halte.
La montée au col commence à la Charniaz et je profite d'une pause "j'en enlève une couche".....
pour immortaliser le panneau le plus comique de la région :
"Col de Leschaux....Sept "....celui qui a réalisé ce panneau est un vrai comique !!
Heureusement que la montée du Col, un peu pentue au début, se termine par un long faux plat, ceci nous évitera d'avoir le Col dans les chaussettes !!!
Le brouillard n'a pas dit son dernier mot et il s'accroche encore au relief, créant une nébulosité spectaculaire.
hélàs, l'image ne rend pas très bien la réalité, dommage
allez les cyclos, du nerf, ce n'est pas l'Alpe d'Huez !!!
Oh quelle est longue cette ligne droite ...
petit arrêt ravito au Col, mais tout va bien.
Nous continuons en direction de St Jorioz par La Chapelle St Maurice et, après St Eustache, nous suivons la route "touristique" , traduisez : une bonne grimpe . Mais la vue sur Annecy est superbe depuis le Cruet et, surtout, nous pouvons vérifier que le lac d'Annecy est tout petit à côté de celui du Bourget, y'a pas photo, la Savoie est la meilleure !!!
et regardez le cyclo qui passe au dessus du champ de fleurs jaunes, c'est un GRESY !
A St Jorioz, nous prenons la piste cyclable aménagée sur l'ancienne voie de chemin de fer; elle est très fréquentée en cette matinée et nous devons redoubler d'attention pour ne pas percuter de piétons ou de rollers. Au moins , nous ne risquons pas d'accident avec le train, la loco est rangée bien à l'écart...
un vestige du temps passé.
Dans la "foule" rencontrée sur la piste, nous croisons Gérard GRELLIER , parti faire une rando, lui aussi, mais dans l'autre sens.
Nous quittons la piste à Faverges et commençons à nous interroger sur la gestion du repas ( ou autrement dit, sur l'achat d'un sandwich ) , nous décidons de monter le col de Tamié et d'improviser ensuite.
Je ne connaissais pas cette montée par contre je connaissais le versant côté Frontenex et je m'attendais à une bonne grimpe. Que nenni !! le départ de faverges est à 5 ou 6 % mais passé Seythenex, la route serpente le long d'un torrent
les vestiges du pont de Seythenex
Daniel, dans la montée du col, surplombé par la Sambuy
avec des paysages bucoliques et verdoyants
et c'est au terme d'une douce ascencion que nous arrivons au pied de l'Abbaye de Tamié, dominée par la Sambuy ( 2198 m )
Nous ne perturberons pas la sérénité de ce lieu de prière qui a servi de préparation au film de Xavier De Beauvois sur le massacre des moines de Tibhrine. Deux moines de Tamié faisaient partie des victimes.
lire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Notre-Dame_de_Tami%C3%A9
Bon c'est bien tout ça, mais quand est ce qu'on mange ?? la question est sérieuse car j'ai entendu quelqu'un(e) dire " je ne suis qu'un ventre..." ça résume bien la situation non ?
Comme le groupe s'est un peu dispersé dans la montée, les premiers arrivés essaient d'être utiles et c'est plein d'enthousiasme à l'idée de déguster un bon sandwich que l'ami Olivier se dirige vers la seule auberge ouverte en ce jeudi de grâce de l'an 2012.
Je pense que le plus simple est de regarder la tête d'Olivier au retour de sa quête de victuaille ...
on lui aurait volé son vélo qu'il n'aurait pas été plus.....agacé
Il faut dire que le "tavernier" avait été aussi aimable qu'une porte de prison et que son ancêtre devait s'appeler Thénardier.
"Pas de restauration ni sandwich aujourd'hui " et pas la peine de discuter. Olivier s'est quand même fendu d'un au revoir et merci, sans doute par réflexe.
Nos compagnons de route arrivent un à un; Sylvie, toute contente de voir un bar-restaurant, finit en trombre et manque de me percuter..
mais après une vaine recherche d'un autre bar, nous faisons le point de la situation et décidons de descendre sur Frontenex,
mais, pendant que certains se creusent les méninges, une autre en profite pour faire un peu de gymnastique, histoire d'assouplir ses vertèbres quelque peu malmenées par la montée.
belle démonstration de la position de l' OEUF
Une longue descente, toute en tortillons, nous amène à Frontenex et Michel se met en chasse pour trouver une source d'approvisionnement qui saura calmer la faim qui le tenaille.
La patronne de l'Auberge Savoyarde, la bien nommée, se montre très accueillante et arrangeante, elle ne doit pas être de la même famille que l'ours du col de tamié. Sandwich, assiette anglaise, bière , soda, café , bref juste de quoi nous redonner des couleurs.
un vrai hâvre de bonheur ...!!!
Mais après le confort d'un siège, il faut remonter en selle et surtout monter le col du Frêne. Heureusement que nous avons une bonne dizaine de km en "casse-pattes" pour nous préparer car la montée est sérieuse. Les compteurs affichent déjà presque 100 km et 1600 mètres de dénivelé, les jambes risquent d'être un peu lourdes.
JC , sans doute très attiré par les vieilles pierres, voulait monter par le château de Miollans ( château à vendre si cela vous intéresse ) mais, heureusement, un brave quidam le lui déconseille judicieusement. Nous suivons donc la route normale et attaquons la montée à St Pierre d'Albigny.
Et là, impossible de se tromper, le col du Frêne, c'est la route qui monte. Le panneau affiche 8 km , bah je m'attendais à pire...
Dans un col difficile, chacun monte à son rythme, inutile de chercher à rester groupés il n'y a pas de phénomène d'aspiration. Par contre j'ai remarqué que plus on monte plus il fait chaud et plus on transpire; va falloir que j'en parle à Olivier qui connait plein de formules scientifiques et qui saura en trouver une qui convient.... *** voir le post-scriptum de la réponse d'Olivier
Je profite de l'allure "modérée" de mes compagnons de route pour faire quelques gros plans :
Michel
Daniel
Nicole
Olivier
Jean Claude
Sylvie
c'est un des plus durs passages de la montée qui se fait sous le regard du Chapeau de Napoléon....
La fin du col est moins pentue car la route serpente beaucoup dans la falaise; nous finissons par tous nous regrouper au sommet avec, quand même, une certaine fierté de l'avoir fait.
bon d'accord, ce n'est pas le Galibier, mais c'est une belle montée.
Et avant la fixation pour l'éternité de ce moment, que croyez vous qu'il arriva ? je vous le donne en mille:
NICOLE ....sans doute impressionnée par la croix , décida de se prosterner et de rendre hommage à celui pour qui elle fut érigée...mais dans une drôle de position :
finalement, elle a raison, c'est dans cette position que l'on voit le mieux la croix !!!
Il fait un peu frais, pour ne pas dire froid et les impers et autres coupe-vent ne seront pas de trop dans la descente vers le Chatelard.
avec, en toile de fond, le Mont Trelod et la dent de Pleuven
Nous traversons sud-nord, le massif des Bauges avec le Mont Colombier à gauche et l'Arcalod à droite. Nous passons à Ecole, La Compôte, remontons vers Le Chatelard ( encore du dénivelé ) et filons vers Lescheraines.
Dans la remontée vers la Charniaz, il y a une chocolaterie et Michel avait la ferme intention de s'y arrêter, malheureusement pour lui, il n'y eu pas de pause à cet endroit....dommage
Après un rapide arrêt au croisement avec la montée à Leschaux, c'est à bonne allure que le groupe a repris la route du matin, heureusement un peu moins fraîche, en direction de Cusy.
La descente des gorges du Sierroz a donné lieu à une partie de manivelles endiablée, comme quoi, même après 140 km et 2300 mètres de dénivelé, les cyclos ont encore du ressort.
Une superbe balade dans des paysages somptueux , dans une ambiance conviviale et sympathique, sans aucun incident ni accident, le rêve tout simplement.
Merci à toutes et à tous pour ces bons moments.
@ndré / 4 mai 2012
POST SCRIPTUM :
Merci pour cet excellent reportage
En ce qui concerne l'échauffement en montée, j'essayerais bien la formule universelle de la thermodynamique :
PV=NRT
Malheureusement elle indique que si la pression diminue, la température aussi, zut!
Une autre explication serait que l'énergie dépensée par le cyclo pour gravir la côte ne se transforme que partiellement en énergie mécanique, le reste se transforme en chaleur, mieux!
Je crains que la formule de consommation d'énergie par les cellules humaines ne soit plus complexe que celle de la thermodynamique.
Par ailleurs, aucune étude sérieuse ne montre l'impact négatif de l'effort du cyclo sur ses neurones, quoique l'observation de certains champions cyclistes laisse planer un certain doute!
Voilà ma contribution scientifique à cette merveilleuse sortie
Amicalement
Olivier
2 commentaires -
En ce jour de fête du travail, 18 cyclos du Club se sont pourtant levés à l'aube ( ou presque ) pour prendre le départ de la randonnée de nos amis Yennois.
Et contrairement au proverbe qui dit : où il y a de la "Yenne" y'a pas de plaisir, cette rando fut une vraie partie de plaisir.
Un départ un peu frisquet et une bonne couche de brouillard mais pas de quoi refroidir les ardents cyclos et cyclotes.
Jean Claude et Nicole Flenet, tout juste revenus de leurs "congés", ont eu à coeur de se joindre au groupe.
Après un long échauffement sur une route tranquille et une petite bosse en final, nous sommes arrivés au lac d'Aiguebelette encore tout enveloppé dans son cocon de brume.
Presque l'automne !! mais nous sommes bien le 1er Mai.
L'avant-garde du groupe s'est laissé surprendre par un fléchage "sauvage" et s'est embarqué sur une variante fort pentue.
après vérification sur la carte, pas de doute, ce n'est pas la bonne route...
nous décidons de continuer vers Attignat Oncin pour retrouver le parcours officiel, mais ceci nous privera du passage au premier ravito, dommage !!!
Les Dames, elles, ne se sont pas trompées et nous les retrouvons Aux Echelles, leur visage exprimant une certaine ironie, bizarre non ?
La montée à Miribel les Echelles se fait à bonne allure, les cyclos sont nombreux et occupent une bonne partie de la route.
A Miribel, JC Flenet , sans doute en proie à une crise de mysticisme, décide de visiter le cimetière; ah que c'est beau l'esprit du vrai cyclo-touriste... la preuve ??
oui, referme bien la porte, on se sait jamais ...
Bon, je plaisante bien sur, en fait il cherchait de l'eau et on en trouve souvent dans les cimetières. Détail qui peut vous servir un jour de forte chaleur
Le col des Mille Martyrs n'est pas loin, 5 km, mais le parcours bifurque juste avant pour rejoindre Voissant.
Pause photo à la bifurcation :
les deux Jean Claude tournent le dos à la SURE ( 1920 mètres )
et sur la gauche, le Grand SOM ( 2026 m )
Raymond ne porte pas le maillot du club sur lui mais...dans son coeur
Violette arrive devant Marcel et Marianne
que voici, de plus près.
Une longue descente nous mène à VOISSANT puis la traversée d'un pont étroit , à voie unique, nous oblige à mettre pied à terre et à "engueuler" une conductrice qui avait décidé de passer à toute vitesse en ne nous laissant guère de place.
Ouf, pas de bobo cette fois et nous pensons très fort à Denise...
Le deuxième ravito arrive enfin et certains, parmi nous, se sont déjà précipités sur le saucisson, la tomme et autres vitamines; il faut admettre que le petit dej' est bien loin et que les forces commencent à manquer.
Ce ravito est , aussi, un point de rencontre avec les autres clubs,
les couleurs du Club, brillent au soleil retrouvé.
JC se montre très intéressé par les problèmes du diabète .
Vient ensuite la montée du col de la Crusille, point culminant de cette rando ?
pas vraiment...
573 mètres de bonheur !!!
NICOLE..... de la Crusille, ah ah ah !!
En fait le col ne marque pas la fin des grimpettes et nous pourrons le vérifier avec la montée au Collet qui va nous réserver encore de bons efforts.
il est très monté, ce collet .... oh !!!
n'est ce pas Olivier ??
Allez, cette fois, c'est fini, ça descend tout le long jusqu'à Yenne ..... mensonge !!
et il rigole bien le JC lorsqu'il nous montre les grimpettes qui nous tendent leur bitume, va encore falloir appuyer, un peu , sur les pédales .
Bon, elle finit par arriver cette descente tant attendue et ce fut un vrai régal jusqu'à Yenne, même Sylvie nous a fait un sprint en descente, un comble ....
Marcel a lâché les freins
Olivier descend plus cool...
Jean Claude sert de guide à sa Violette...
Sylvie et Nicole déboulent en trombe..garez vous !!
Dans les derniers km, le groupe s'est un peu éparpillé au gré des bosses mais tout le monde s'est retrouvé pour le casse-croûte offert par les organisateurs.Le soleil a fini par bien nous réchauffer ou alors ce sont les calories contenues dans nos verres et nos assiettes, allez savoir ...en tous cas ce fut une belle rando et vivement l'an prochain.
PS : les frais d'inscriptions sont pris en charge par le club, petit détail qu'il convient de souligner. MERCI.
Photos et texte : @ndré.
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Non , que le lecteur se rassure, je ne vais pas jouer la célèbre Lettre à ELISE de Beethoven, si vous voulez l'écouter vous pouvez cliquer sur le lien : http://www.wat.tv/video/ludwig-van-beethoven-fur-elise-1bhw7_2fjv9_.html
Alors pourquoi ce titre ? commençons par le début...
J.Claude a proposé une sortie à la journée agrémentée de 3 cols, 140 km et 2100 mètres de dénivelé; juste de quoi se remettre en jambes après une longue période de pluie et de mauvais temps à ne pas mettre un cyclo dehors ( sauf quelques téméraires...).
Nous nous sommes retrouvés à 7 au point de départ , 4 femmes : Denise Martine Sylvie et Violette et 3 hommes Jean Claude, Olivier et André . Un ciel gris et encombré, plus quelques gouttes, ont incité 2 d'entre nous à retourner chercher les impers.
Bon, nous patientons sur le parking mais tout à coup un cri de détresse retentit : " je ne suis pas assez gonflée, est ce qu'un "homme" pourrait m'aider ? " et Martine, puisque c'est d'elle que vint ce cri, sort une superbe pompe à pied de son coffre en disant : " je ne sais pas m'en servir !! "
Devant un tel désespoir, comment résister ? et me voici promu gonfleur de secours, mais bizarrement, les besoins en gonflage se sont vite multipliés et toutes les roues ont eu droit à leur complément d'air frais. Pendant ce temps JC a récupéré son imper et nous voilà, enfin ! , partis.
Direction le bord du lac, où nous retrouvons Denise, puis Bourdeau et le col du Chat. Evidemment , le temps s'est éclairci et les impers et autres "doudounes" sont vite enlevés pour attaquer le col.
La montée se fait au train, tranquille, histoire de ne pas brûler toutes les cartouches dans le 1er col.
On boit un coup, on remet les manches et en route pour YENNE puis BELLEY ce qui nous donne l'occasion d'emprunter la VIARHONA sur un nouveau tronçon.
( pour tout savoir sur la VIARHONA , clic sur http://www.eptb-rhone.fr/118-viarhona.htmhtm/fr/accueil.php )
Mais l'heure avance car nous avons été retardés dans notre progression par divers petits incidents, sans gravité, tels que des sauts de chaîne ou autres déraillements; nous avons eu aussi quelques hésitations sur le bon parcours.
Il est 11 h 30 quand nous arrivons à BELLEY et nous décidons de nous ravitailler dans une grande "boulangerie-patisserie-sandwicherie-pizzéria etc etc " mais comme les sandwichs sont gros et qu'il n'y a pas assez de sacs pour les porter, nous décidons de les manger sur place.
Installées dehors au soleil, ces dames en profitent pour se requinquer avant d'attaquer les 2 difficultés au programme de la journée : col de la Lèbe et col de La Rochette.
Un café, l'addition et en selle , direction Virieu le Grand par Bilieu, Cressieu....le temps est devenu très chaud, tout semble aller bien et .....patatra !!
un virage à gauche et Denise fait un tout droit dans le talus; personne d'autre n'est concerné par cette chute qui a envoyé notre copine dans le petit ravin d'écoulement des eaux qui longe la route. Un grand cri au secours, la tête heureusement protégée par le casque, Denise est coincée et se retient d'un bras pour ne pas glisser, les pieds toujours fixés aux pédales du vélo. Nous nous précipitons pour la dégager mais Denise ne sent plus sa main droite et son épaule commence à la faire souffrir. Nous la sortons et la menons vers un muret qui servira de point de repos et de sécurité.
Décision est prise d'appeler les secours qui ne tarderont pas à venir et la conduiront aux urgences de Belley; le diagnostic du médecin confirmera une fracture de l'humérus.
Détail secondaire mais qui aurait pu s'avérer un souci sérieux , il faut savoir que les pompiers refusent d'embarquer le vélo et nous devons trouver une solution pour le faire garder, le temps de venir le récupérer. Nous retournons vers les maisons les plus proches et Olivier trouve, tout de suite, un Monsieur fort aimable qui accepte de nous aider. Heureusement que ce n'était pas trop loin du lieu de l'accident car JC se voyait mal convoyer les 2 vélos sur une longue distance. JC reviendra plus tard dans la journée pour récupérer le vélo.
Et maintenant, que faire ? plus question de continuer sur l'itinéraire prévu; nous décidons de rentrer par Culoz afin que JC retourne au plus vite à Aix pour attendre la suite des évènements. Martine en profite pour "couper" aussi car elle doit prendre son service en fin de journée ( ah quel beau métier elle fait )
Nous restons à 4 et décidons de prolonger notre sortie par le col du Sapenay puis retour par Cessens, la Biolle et Grésy.
La montée se fait tout doucement par une chaleur de plus en plus forte ( 29 degrés au compteur ! ) et pour Olivier, c'est une grande première. Il connaissait le col pour y être venu faire du parapente mais il avoue que la montée en voiture est bien plus facile, tu parles !!! arrivé au sommet, il quitte les chaussures pour se donner un peu de fraîcheur mais son esprit est bien en éveil car il nous fait preuve de ses connaissances en nous expliquant la théorie de la gravitation par des formules du genre " G sinus Alpha " qui tend à démontrer que le poids n'est pour rien dans la vitesse de chute d'une masse. Quel rapport avec la montée du col ? ben ça explique, en partie, pourquoi la montée est plus dure que la descente ( enfin je crois ... )
Inutile de vous dire que pour les 3 rescapés du Sapenay que nous sommes, tout ceci nous brouille un peu la tête et nous inquiète même un petit peu, faudrait pas qu'il ait pris un coup de chaud l' Olivier, on l'a déjà eu avec Denise ...
comme d'hab, Sylvie à sprinté au sommet et Olivier n'en est pas revenu
Olivier, en pleine séance de méditation sur la gravitation universelle... Ouh la la
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Cet intermède, humoristique, au sommet du Sapenay ne nous a pas fait oublier les soucis de Denise et nous prenons de ses nouvelles, par fil, auprès de JC. La fracture est confirmée et Denise devra faire preuve de patience pour se remettre, souhaitons lui de pouvoir participer à l'Ardéchoise en juin prochain...
C'est donc dans cet esprit que je lui dédie ce compte rendu d'une journée de vélo qui s'est mal terminée, c'est ma Lettre à Denise.
@ndré.
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Le cardiofréquencemètre affiche vos fréquences cardiaques (FC) , celles-ci augmentent selon l'intensité de l'effort jusqu'à un maximum qui varie entre 160 et 200 battements minutes, selon l'âge.
Petit rappel, votre FC maxi, théorique, est égale à 220 - votre âge ; mais bien souvent cette limite , raisonnable, est dépassée !!
Dans les zones de FC basses, vous favorisez la perte de poids; dans les FC moyennes, vous améliorez le rythme de pédalage; dans les FC hautes, vous pouvez augmenter la puissance.
Le cardio donne du sens aux sensations, c'est l'outil idéal pour savoir comment et pourquoi on pédale .
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