En voilà encore un titre bizarre !

mais où va-t-il chercher tout ça ?

B C B G  :   késako ?

mais enfin, c'est très simple :

Belledonne  Chartreuse  =  Bonnes  Grimpes,

n'est ce pas le programme de notre sortie du 27 juin ? celui qui nous a fait lever aux aurores pour nous retrouver une dizaine de cyclos sur un parking à Pontcharra ?  la preuve ,

 

tout le monde est prêt ?    on y va

Mais  si les cyclos sont prêts, ce ne semble pas être le cas de Belledonne qui se blottit encore dans son édredon de nuages, histoire de se protéger encore un peu de la fraîcheur de la nuit.

 Et elle a bien raison de rester au frais car la journée s'annonce plus que chaude !

Nous nous extirpons, tant bien que mal, des travaux destinés à rajeunir les rues de la cité du Chevalier Bayard et attaquons, d'entrée, la montée vers la tour de St Maximin.

 

Sans échauffement, cette grimpe n'est pas vraiment la bienvenue et certaines questions fusent déjà du peloton : " ça monte encore longtemps ? "  " mais non - répond une voix- après le prochain virage , ça descend".  bien sûr, cette réponse provoque quelques ricanements, mais The Voice  avait raison !!

Sylvie, sur sa petite Reine, ne daigne même pas jeter un regard à la Tour,

serions nous dans une partie d'échecs ?  où est le Roi ?

 

 

Non, vous ne rêvez pas, c'est bien André RENAUD qui ferme la marche, il ressemble au berger qui surveille ses brebis, de peur d'en perdre une.  Le panneau indique "centre de loisirs" mais nous n'avons pas pris de tickets pour ce genre de loisirs....Juste au dessus de nous, la montagne de Brâme Farine qui héberge un important centre de culte Thibétain.

Nous débouchons au dessus d'ALLEVARD par le joli village du MOUTARET et rejoignons le pied du col du Barioz en longeant le lac de St Pierre d'Allevard.

 

 

Les premières rampes du col sont pentues ( 9 à 10 % ) mais ensuite la route reprend son tracé "normal" et serpente entre sous bois et prairies.  En face, le massif de Chartreuse est également pris dans une couche de nuages, mais nous le visiterons plus tard.....

 

Le col du Barioz est atteint après 8 km , un bon début pour cette journée , riche en dénivelés.

Dédé le grimpeur est arrivé au col sans même mouiller le maillot, c'est pas juste !!

 

et tout le groupe arrive ensuite, le coeur léger et le bagage mince ...

 

 

 

une barre et ça repart ...

Descente rapide vers THEYS ( où ne nous arrêterons même pas pour en boire une tasse....) , suivie d'une attaque sévère du col des Ayes où nous reprenons plus de 400 mètres d'altitude en moins de 5 km, ça calme un peu.

mais vous remarquerez une chose bizarre, un cyclo monte et l'autre descend, cherchez l'erreur !!

 

non , pas d'erreur, c'est  Dédé  le  berger...

 

  mais  regardez moi ce ciel bleu,  quel régal !

 

Dent de Crolles ( à droite ) et  Chamechaude, vous les aviez reconnues bien sûr !!

Au passage du col des AYES, Dédé se retient pour ne pas faire un , rapide, aller-retour vers les 7 Laux...   quant aux autres.....ils  ne pensent qu'à boire  !!

 

Au col des Mouilles,  une sympathique taverne accueille les touristes de passage mais nous n'avions pas réservé et personne ne s'est arrêté...dommage !!

 

 

Le col des Mouilles marque, selon le parcours, la dernière difficulté du balcon de Belledonne avant de plonger sur Domène. Mais c'est toujours pareil : la carte et le terrain ne sont pas forcément d'accord !  et c'est par une route sinueuse et bosselée que nous nous dirigeons vers  St Jean le Vieux.

 

  Non, pas à gauche !!  le panneau  interdit l'accès   aux  "poids lourds"....

Après quelques km et une bonne descente, nous arrivons ( enfin diront certains estomacs )  à DOMENE où nous décidons de faire la halte casse-croûte; mais pour cela il faut déjà trouver un commerce ouvert et qui vend des sandwichs ...C'est dans une banale boulangerie que nous trouverons de quoi nous restaurer et l' un de nous y est même retourné pour du rab.  et oui, le vélo ça creuse !!

Nous profitons des bancs et de l'ombre des platanes de la place de l'église pour engloutir nos rations de survie.

 

 

  Je ne sais plus à qui est le buste sur la fontaine de la place mais ce que je sais c'est que l'eau qui en sort a bien rempli les bidons de quelques uns ( sauf moi ...)

Pas de pause café et en route vers la Chartreuse qui semble nous attendre de pied ferme.

La chaleur est au maximum et lorsque nous arrivons au pied de la montée vers le plateau des Petites Roches, la question se pose de savoir si nous suivons le parcours prévu ou si nous "coupons" par la vallée du Grésivaudan ?

Mais QUI a eu l'idée de mettre cette grimpe à l'ordre du jour.... ?  

En tous cas, il faut se décider :   monter  ou  ne pas  monter  ?  that's the question.

Raymond est venu, presque, spécialement pour faire cette montée et il est très motivé. Pour ne pas le décevoir, 3 autres courageux se décident à l'accompagner. Les autres , plus sagement, optent pour la vallée.

Faisant partie des 3 "courageux" , me voici parti pour une grimpe qui va laisser des traces et user les organismes ( le mien surtout ) .  De St Nazaire les Eymes à St Pancrace, il y a 8 km de montée et environ 700 mètres de dénivelé soit une bonne moyenne de 8 / 9 % , sans aucun moment de répit.

ça monte,  monte, monte....tellement que Michel déclare forfait et rebrousse chemin à mi-pente.

 

 

les derniers tours de roues .....

Je m'étais arrêté à l'ombre pour reprendre mon souffle et pendant ce temps Dédé le grimpeur caracolait devant, suivi de Raymond qui gérait très bien son effort.

Michel, très lucidement, décide de rebrousser chemin pour rejoindre la vallée et je repars à l'assaut de cette pente qui n'en finit plus.

Je m'étais fixé un point de repère, les tunnels, qui marquent presque la fin de la grimpe et en les voyant, je poussai un ouf de soulagement !

 

Le thermomètre ayant largement dépassé les 30 degrés, la fraîcheur des tunnels me fit un bien immense, je suppose qu'il en fût de même pour les autres. Encore un peu de dénivelé puis la route se fait plus cool pour arriver à St Pancrace.  Une seule idée me hante :  boire !! car les bidons sont à sec et je ne rêve que d'une chose , un bistrot 

Le premier qui me tend les bras dispose de quelques chaises en terrasse et sur l'une d'elles, Raymond est déjà installé.  Je m'arrête et me précipite commander de quoi boire, ah que c'est bon !!!!

Pendant ce temps, Dédé , arrivé bien longtemps avant nous, tourne en rond dans St Pancrace en se demandant si nous allons, enfin, arriver.  Grrrrr !!!

Bon, c'est pas qu'on s'ennuie mais le col de Marcieu nous attend et il faut repartir.  Nous retrouvons Dédé Renaud et entamons la dernière grimpe du parcours.  C'est à ce moment que la défaillance est arrivée et que je dus mettre pied à terre pour calmer une grosse douleur musculaire. Sans doute le résultat de la déshydratation et des efforts de la montée.  Mes deux compagnons me soutiendront moralement et c'est sur une jambe que je finirai la montée au col .

 

  ouf !  ça fait du bien quand ça s'arrête

La route est magnifique et la descente vers Barraux est vertigineuse, il aurait vraiment été dommage de ne pas monter .

Nous arrivons à Pontcharra et retrouvons nos compagnons de route, tranquillement assis à l'ombre et bien désaltérés.  Ah il n'y a pas de justice !!

Encore une belle rando même si celle-ci a laissé quelques traces qu'il faudra soigner par un peu de repos, mais quand on aime....et le spectacle valait bien quelques efforts.

 

@ndré, juillet 2012

   R.  A.  S.

Allons bon, kècekicepas ? 

Que signifient ces trois lettres ?

On fait la grève du reportage ?

-- Et oui, au terme d'une nouvelle sortie à la journée sous un soleil de plomb, je n'ai rien trouvé de mieux que  R. A. S. comme  lorsqu'on a le sentiment de ne rien avoir à dire et que tout propos devient superflu.

Allez, je blague et ces 3 lettres vont me permettre de vous raconter une nouvelle  histoire de la pratique du vélo au club de Grésy ( du moins pour une partie de ses membres car les autres se montrent plus discrets, sans doute de la timidité... ).

- R. A. S. comme :  Rando Ain Savoie(s)

    JCB a tracé un parcours qui nous mènera sur les routes de l'Ain et des deux Savoies. Nous longeons le lac en direction de Culoz et , à cette heure, seule la rive ouest baigne déjà dans la lumière. L'Abbaye de Hautecombe éclate de blancheur. Calme et sérénité pour ce départ matinal.

- R. A. S. comme :  Réparer Au  Soleil

    A la sortie de Culoz,  Violette nous offre une petite pause involontaire , crevaison !!  tout le monde s'arrête et Daniel a déjà dégagé la roue avant que l'on aie le temps de réaliser; le tout va durer quelques minutes, sous l'oeil narquois d' Henri....

                                qui a décidé de nous accompagner une partie de la journée.

 Il n'y a pas que le co-président qui s'amuse de nous voir en pleine action, il y a aussi, le  Grand Colombier...

Patience Grand Colombier, ton tour viendra.....

 

 Nous reprenons la route et, effectivement, nous longeons le massif du Gd Colombier. A plusieurs reprises, nous serons tentés de suivre les panneaux qui en indiquent le sommet mais nous avons su résister....

D'autant que, dans cette partie de la balade, mon attention est attirée par un autre

- R. A. S.  comme   Rire  Avec  la Signalisation

  la france est dotée d'un nombre incalculable de panneaux de signalisation et certains méritent qu'on s'y arrête :

 

En Paradis,  sans doute pour bien se préparer à l' Enfer de la montée au Colombier

celui-ci  s'est transfomé en  SONOTONE

par une certaine S.B. dont la vue commençait à se troubler par les efforts de la montée

 

 

Virieu le Petit,  Brenaz ... nous sommes dans le col de Richemond et là :

 - R. A. S.  comme :  Ruffin   Agace   Sylvie

sans doute pour passer le temps dans cette longue montée vers le col, le Gérard Ruffin a décidé de faire la causette à notre prof de  S.V.T.  ; mais pas pour lui demander le nom des plantes qui garnissent les bas-côtés de la route, non, pour lui parler de rythme scolaire, temps de présence, nombre de jours de congés  etc  etc  ..  tout ce qui agace cette noble profession.

Il a bien réussi son coup le Gégé et l'ambiance bucolique de la balade a failli mal tourner. Il faut dire que je me suis senti obligé, par solidarité masculine, de lui donner un petit coup de main.

Ce qui fait que Sylvie s'est un peu vengée en nous la jouant " la nana qui n'en peut plus"  et en posant les mêmes questions tous les 500 mètres : " c'est quand qu'on arrive ?  il est loin le sommet ? combien de dénivelé ? "  histoire de bien nous montrer que le métier de prof n'est pas de tout repos lorsque les gamins ont décidé de vous pourrir la séance.  Ah faut bien rire un peu .... !!!

ils ont fini par "faire la paix"

 

- R. A. S. comme   Richemond  Au  Sommet

  Après une bonne vingtaine de km, nous arrivons au col , à 1060 mètres,  photo souvenir obligée

 

Une longue descente nous mène à  Injoux- Génissiat où nous avons prévu la pause pique-nique.

Ce village est le berceau de Violette et, grâce à ses connaissances, elle a contacté le boucher-épicier-boulager qui nous attend pour nous délivrer la mâne céleste !!

 

et là, nouvelle étape du feuilleton,

- R. A. S.  comme   Résister  à  l' Alcool  et au  Saucisson

 

ils n'en peuvent plus, ils restent là, comme pétrifiés par toute cette victuaille qui leur tend les bras. Et il n'y a pas que du solide :

( avec modération, bien sûr )

Le sympathique boucher et ses commis nous préparent nos sandwichs et nous quittons cet endroit de tentation pour nous installer à l'ombre des frondaisons.

Henri et Daniel ont décidé de rentrer plus tôt et ils nous quitteront après le repas.

Nous ne profitons pas longtemps de l'ombre reposante et nous reprenons le cours de notre randonnée avec le passage sur le barrage de  Génissiat.

avec un  - R. A. S.  comme   Respect  A  la  Science

 

 et pour tout savoir sur le barrage :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_G%C3%A9nissiat

 

 

 La remontée du barrage est un peu pentue mais la suite du parcours, par Businens et Usinens, est une longue descente qui nous a permis de faire une petite sieste sur nos vélos..

Sauf que, à un moment, ça remonte pas mal jusqu'à Desingy et l'église du village est un endroit idéal pour une pause.

 

 

  Y compris pour les  Pèlerins de  St Jacques

 

Allez on se bouge, on remplit les bidons d'eau fraiche  et en route pour la fin de la rando.

Mais nous n'avons pas pu échapper aux arrêts cartographiques du tandem  JCB - SB, dont le numéro est maintenant bien réglé,

D' où venons-nous ?   Où sommes-nous ?   Où allons-nous ?

Ah c'est beau la  philo....

  Un dernier  regard sur un  petit abri,

 

 

avant de filer vers  Rumilly par des petites routes encore bien "bosselées"

Une dernière halte hydraulique au centre ville pour bien finir cette....

-  R. A. S.  comme   Rando  Agréable  et  Sympathique

  de  150 km environ et  2200 de dénivelé.

  Les engagés à l'Ardéchoise en 3 jours arrivent presque au terme de leur intense préparation, il ne manque plus que la prochaine sortie dans Belledonne mercredi prochain, si le temps le permet.

 Nous n'oublions pas  Denise, qui devait aussi participer à l'Ardéchoise, et à qui nous adressons toutes nos amitiés.

 

Finalement je croyais qu'il n'y avait  que  R. A. S. comme  Rien A Signaler, mais je laisse le lecteur juge de cette idée.

 

photos JCB et @ndré

 

Chacun connait la célèbre chanson du non moins célèbre Francis CABREL, au détail près qu'il parlait de la Dame de Haute Savoie.

Mais aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, je voudrais parler des Dames de Savoie et plus particulièrement des Dames qui participent aux longues sorties cyclistes organisées par JCB.  En parler et leur rendre hommage car elles n'hésitent pas à mouiller le maillot et ne se contentent pas de "suivre le train".

En ce matin du 25 mai, 4 Dames et 5 Messieurs se sont retrouvés au PKD pour une nouvelle sortie à la journée. Direction Rumilly par la traditionnelle route de St Félix, St Girod....etc  

ça part tranquillement  ....

Après Rumilly, nous passons à Sales, Hauteville puis une grimpe vers Vaulx où nous faisons halte,

il n'est pas tard mais on parle déjà.....bouffe,  ça promet  !!

et ensuite , une succession de bifurcations, croisements et autres allers-retours dignes d'un vrai jeu de piste.

C'est qu'il n'a pas hésité à le compliquer son parcours, le JCB et les haltes "cartographiques" deviennent de plus en plus fréquentes.

 Nous arrivons, enfin, à Proméry, charmant village au nord-est d'Annecy ( mais enfin, tout le monde connait Proméry !! )  et j'en profite pour photographier le Château

 

pendant que JCB et Sylvie B.  s'écarquillent les yeux pour trouver la bonne route.

 

c'est par là,   Non  c'est par là,  bref on est, presque, perdus..

Nos guides patentés finissent par se mettre d'accord et nous poursuivons notre route jusqu'à St Martin Bellevue.  Et là, effectivement, perché sur la hauteur, le point de vue est superbe depuis le golf, mais ensuite, on va où ?

Nous interrogeons successivement 4 quidams qui, chacun, nous indique une direction différente pour rejoindre Mercier ( ah, vous non plus, vous ne connaissez pas ? )  Nous traversons et retraversons le village, toujours avec son point de vue magnifique, mais la route reste introuvable;  ce sont finalement 2 golfeurs qui nous mettront sur la bonne voie.... en sens interdit, mais nous n'avons pas trouvé mieux.

Une descente très pentue nous mène droit vers la RN 203, que nous quittons bientôt pour attaquer la montée vers Villaz, une vraie bavante juste à l'heure de midi, pas mal !!

Il faut savoir que Villaz est connue pour son établissement de repos où les patients viennent, en général,  après être passés par la clinique d'Argonay. Et bien du repos, nous n'en aurons pas et la montée affiche un bon 9 %  soutenu. Ouf !!

 

il est bien midi à l'église de Villaz

et nos Dames semblent hésiter entre le vélo et la prière.

Depuis bien longtemps, les "ventres" se sont réveillés et il est grand temps de faire taire leurs tiraillements et autres borborygmes ( fallait le placer celui-là )

Une première , vaine, tentative auprès d'une patisserie, nous mène droit vers la supérette du village qui va voir débarquer une horde de cyclos affamés.  Ecartez vous, manants, nos Dames ont faim....

La supérette a dû faire la recette de la semaine et ce sont les bras bien chargés que nous nous installons à l'ombre des frondaisons de la maison de repos.

 

mais non, on ne gêne pas  !!!

C'est à partir de là que notre périple va évoluer, du moins sur le plan des effectifs, car 2 de nos Dames décident de "couper " le parcours et de rentrer directement par Annecy et le col de Leschaux.

Et là, je reviens à mon propos concernant l'hommage aux Dames car ce n'est pas toujours facile de prendre une telle décision ( surtout avec des "mecs" ), et bien elles assument et je les en félicite.

C'est donc un groupe tout triste d'avoir perdu 2 de ses membres qui continue vers Thônes et le col du Marais. La montée se fait en douceur, comme le profil de ce col. Nous sommes bien doublés par des "sportifs" qui veulent montrer leurs mollets, pfff, même pas impressionnés...

Passage au col du Marais :

 

les Dames  d'abord....

et des Messieurs  très tranquilles...

il y avait même une cabine de bronzage, vive le progrès !!

Michel a voulu nous vendre la  peau de l'ours,  raté   !!

Une rapide descente vers St FERREOL nous mène droit sur une roue de moulin mais aucun ne sera volontaire pour la douche ...

 

 

 Arrêt hydraulique dans un bar où Michel a décidé d'arroser la réussite de sa fille à un examen, ça tombait bien, nous avions soif,  merci Michel.

Vient ensuite la longue piste cyclable qui nous ramène vers Sevrier et sur laquelle nous retrouvons JC Flenet, parti à notre rencontre. Ah ces maris, ils ne peuvent pas laisser leur femme tranquille une journée !

La chaleur devient intense ( plus de 33 degrés )  et le lac d'Annecy nous tente avec ses superbes rives,

 

 

mais nous savons résister au chant des sirènes et nous ne succombons qu'à celles du lac du Bourget.

Compte tenu de la chaleur et de la distance déjà parcourue, nous décidons de modifier le parcours et de remonter Leschaux en partant de Sevrier au lieu de St Jorioz, sage décision.

12 km plus haut, l'arrivée au sommet du col est un moment de satisfaction et de relaxation, n'est-ce-pas Nicole et Daniel ?

 

cela devient vraiment une habitude.

Dernier ravitaillement avant la descente et le retour à Grésy, les cyclos ont soif :

 

quoique , en regardant bien,  Nicole fait sa lessive et Michel prend une douche..

 

Jean Claude peut être fier de son parcours, 167 km , 2250 mètres de dénivelé et même pas une crevaison.

Les deux autres Dames sont bien rentrées, elles aussi.

Les gros nuages qui obscurcissaient le ciel dans l'après-midi, se sont montrés complaisants à notre égard, pas une goutte de pluie et, en prime, un superbe coucher de soleil. 

Elle est pas belle la vie en Savoie ?

 

 

texte et photos : @ndré

 

 

Jean Claude FLENET a pris sa plus belle plume pour nous résumer les meilleurs moments du séjour en Drôme provençale, au Pays de Cocagne ( clic içi pour tous les détails ) , du 16 au 20 mai 2012 .

Si j'ai bien compris, les participants se sont inscrits pour un séjour de  VELO mais à la lecture du compte rendu de JCF, je pense qu'il était plutôt question de  VE.L.O.

Voyons celà de plus près :

 

Mercredi 16,

Les arrivées s’échelonnent dès la fin de la matinée et à 14 h un petit groupe de 8 cyclos impatients s’engage pour un tour de chauffe en direction de Buis les Baronnies .

Le vent du nord est bien présent et nous le prouve d’entrée . A Mirabel déjà nous perdons Nicole qui, elle, a perdu un patin de frein – bravo à son mécano –

Passage par le col de Propriac et descente sur Buis . Nous longeons l’Ouvèze responsable des inondations de Vaison et attaquons le col d’Eye . Un vent violent nous arrête littéralement vers les virages en haut du col et nous ne saurons jamais si c’est ce vent ou le panneau «  camp naturiste «  qui est responsable du retard de Roger et André .

Surprise dans la descente , nous croisons Nicole qui après une réparation à Nyons fait le tour à l’envers et monte bon train avec le vent dans le dos .

Retour au pays de Cocagne sans problème pour la douche et faire le point des arrivées . Tous ont fait bon voyage par des routes variées et finalement nous sommes 25 , Gérard et Annick nous rejoignant avec le camping-car

Diner à 19h30 avec 2 surprises . Une, les tables sont dressées à l’extérieur et la température est plus conforme à novembre qu’à mai . Deux : notre hôte a eu la bonne idée d’acheter et de monter dans l’après midi des chauffages radiants .

 

Jeudi 17

Vent moins fort et assez beau temps – Au moins 4 groupes de cyclos

1^er groupe : Gérard et Jean pour une sortie de 170km et beaucoup de cols

2^ème groupe : les stressés ; JCB , JPC , GC , JCF partis pour 88km par Bourdeaux et Dieulefit et qui feront 105 car JCF qui a préparé le parcours a réussi à les envoyer sur une fausse piste . Ce qui permet de retrouver le groupe 3 à l’arrêt à Bourdeaux

3ème groupe : le gros du peloton, voici le récit fait par JC Bosson :

 

Groupe JCB : 104 km 1514 m dénivelé

 

Le groupe prend la direction de « les Pilles » puis St Férréol-Trente Pas  et le magnifique défilé de Trente Pas qui nous conduit au col de la Sausse 791 m.

Le regroupement effectué nous rejoignons Bourdeaux  ou l’on se fait une petite pause.

 

Le groupe repart, accompagné sur 200m, par le groupe JCF qui nous a rejoint et nous commençons l’ascension du col du Pertuis  626 m, un peu dure au départ mais qui s’assouplit rapidement. Regroupement puis direction Dieulefit ou nous arrivons sur le coup de midi, une belle terrasse nous y accueille  pour un innnnnterminable repas. Bon ben on est en vacances « y a peu le feu au lac ».

 

Et nous voici repartis dans cette magnifique région toute en monts et vallées pour gravir le col de la Valouse 735 m. La descente sur une route étroite et raide est un peu acrobatique ….ouf on arrive à nouveau à St Férréol sans dommage….bon ben qu’est que l’on fait ….. on rentre ?…et non ! un petit crochet de quinze bornes par le col de la Croix ce serait pas mal pour terminer la journée ? bon ben on y va ! sympa ce petit col rien à voir avec le « géant plein vent du coin ». Une descente très agréable nous ramène en direction du gîte ou nous attend un apéro.

 

Très agréable journée dans une région magnifique.

4^ème groupe : Yves qui fait visiter la Drôme à Eliane Collet avec une pause champêtre dans les vergers de cerisiers

 

Le soir le confort de la salle à manger est amélioré par l’ajout d’une bâche nous protégeant du vent ainsi que par l’apéritif offert par Chantal et Olivier pour leur 1^ère participation à un séjour du club . Merci pour cette initiative à répéter et imiter  

 

 

 

 

Vendredi 18

La météo est bien triste ce matin , pluie annoncée mais les ipod prévoient le retour du soleil pour 16h . Alors par petits groupes les cyclos désoeuvrés s’occupent en visites diverses ou passent de cafés en restos , de lecture de journaux ( nous avons un nouveau gouvernement ) en siestes plus ou moins assidues ;

A 15h le soleil est effectivement au rendez vous et certains font un tour de vélo pour ne pas perdre l’habitude et découvrir de nouvelles côtes .

Le soir c’est au tour de JM Gourru , notre hôte , de nous offrir l’apéritif avec dégustation et vente d’olives et d’huile .

Les discussions vont bon train pour à nouveau consulter la météo et programmer le Ventoux et ses 21 km de montée . Nous décidons de partir à 8h30 pour profiter d’un bon créneau

 

 

Samedi 19

Henri venu de Pierrelatte est là aux aurores pour ne pas rater la photo du départ . Avec Nicole , André et Roger ils iront du côté des dentelles de Montmirail et des villages aux noms évocateurs comme Vacqeyras et Gigondas .

Un groupe de 14 prend à l’heure prévue la direction de Vaison ; à Malaucène Gérard et Jean filent vers Bédouin , tous les autres prennent à gauche la montée directe , avec une pause réparation pour Gérard Chiona qui perce juste à l’attaque des premières pentes . Nous ne sommes pas les seuls à monter ce samedi ; des cyclos et cyclotes ( moins nombreuses ) en quantité avec des vélos et des allures variés . La température nous surprend à la montée , le vent ayant tourné au sud les degrés se sont élévés avec la pente . A 11h30 les premiers se retrouvent au sommet en même temps que Gérard qui a parcouru 12 km et de la dénivelée en plus ; chapeau !

 

 

A la descente un avion de chasse surgit brutalement du sommet et plongeant dans la vallée nous surprend et manque nous faire rater un virage .

 

 

Tous les cyclos rentreront sans encombres et seuls Michel et Gérard auront des inquiétudes au retour . En effet Yves ayant testé une sortie avec une Eliane il est parti ce jour avec les deux du groupe et nous les attendons , attendons …

Nous terminerons autour du dernier repas toujours excellent et nous félicitons le cuisinier ou la cuisinière pour la qualité de la prestation tout au long des 4 jours

 

L’accueil au pays de Cocagne a été apprécié par tous et il faut déjà penser à boucler les sacs

 

Dimanche 20

Encore une nuit très ventée et ça continue au matin aussi tous plient bagages pour rentrer avant les traditionnels bouchons du retour de week-end . Effectivement les routes sont dégagées et le retour se fait tranquillos

Conclusion : si vous lisez bien le compte rendu, il a été question de

-  VE  comme   vent

-  L     comme  libations

-  O    comme  olives

CQFD.

Texte de JC FLENET, photos de Olivier et Chantal HERBEUVAL et de JC Bosson

Oui, j'entends déjà les ricanements de certain(e)s qui ne vont pas manquer de se moquer de ce titre pour le moins tiré par les cheveux, mais je voulais faire le lien avec la "Lettre à Denise " car le parcours de cette  rando du 11 mai, était la suite de celui que nous n'avions pas pu effectuer le 26 avril. (  voir chapitre précédent pour ceux qui auraient oublié )

Jean Claude Bosson avait la ferme intention de nous mener vers les sommets du Col de la LEBE et de la ROCHETTE et nous sommes donc tous repartis en cette belle, et déjà chaude, matinée de mai.  Certains sont venus compléter le groupe, soit pour la journée soit pour une partie du parcours, ce qui fait que je n'ai pas bien  su combien l'on était exactement et JC Flenet a souvent recompté les effectifs pour ne pas en oublier.

regroupement au site des Mottet et premiers "allègements" vestimentaires.

 

les 2 co-présidents sont perplexes...

ah,  c'est dur, mais peut être qu'en comptant les vélos, ce sera plus simple !!

Après le Bourget, les premières pentes du col du Chat n'incitent plus vraiment à la parlotte et ces dames préfèrent couper le son, nous n'aurons plus que les images ...

Les cyclos sont déjà nombreux et chacun prend son rythme.

 

il n'y a pas que des  Cyclos de Grésy

le panneau indique "la fosse" , mais ça monte pour en sortir....

le lac et, au loin,  le Granier. Les neiges de Belledonne sont dans la brume matinale.

 

 

 

alors,   CHAT  monte  !!!  ( bof, désolé )

Mais une petite surprise nous attend car la route est coupée juste après le Col. Un panneau nous l'avait annoncé mais on espère toujours que ça va paser.  Et bien non !  nous devons prendre la route des crêtes et passer par ONTEX pour rejoindre LUCEY.  Un petit détour et du dénivelé en plus, bah pas grave !!

D'autant qu'a peine arrivé à Ontex, JC Flenet en profite pour prendre son courrier...

l'autre jour il visitait le cimetière, il est chez lui partout cet homme

Au fait, dans la série des gags de la signalisation routière, vous vous souvenez de la blague du col de Leschaux...

et bien on a presque la même avec ce panneau :

inversez le U  et le   EY  et vous obtenez .....  LEYçU  7 ,   pas mal non ?

ah faut bien rire un peu  .

je ne sais pas si ma blague a fait rire Serge ?

en tous cas les Dames cherchent l'ombre

et JC B , il dit quoi ?  ah ça monte

 à ONTEX, le pain doit être bon .

Dommage qu'il n'y en ait pas, nous aurions pu en prendre pour nos sandwich de midi car la question va bientôt se poser : " on mange quand ? "   à BELLEY, comme l'autre fois.

Nous plongeons ( le mot n'est pas trop fort ) vers LUCEY par une route pentue, étroite et sinueuse; puis direction Belley par Massignieu de Rives et la voie verte longeant le Rhône.

Arrêt buffet à la même boulangerie et à la même table ,

Olivier s'en lèche les babines mais Michel le surveille et se dit qu'il ne va quand même pas lui manger sa tarte.

au pire, Michel a repéré une proie abandonnée sur la table qui ferait bien son affaire.

pendant ce temps, JC F. soigne le bronzage de son crâne

Déjà 45 minutes de pause, il est grand temps de passer aux choses sérieuses mais nous repartons très doucement jusqu'au virage que nous avons baptisé " Denise" en souvenir de cette chute qui lui cause bien du souci

c'est içi que notre copine est tombée

mais je rassure le lecteur, ce n'est pas elle qui a plié la barrière de sécurité  .

 

A partir de cet endroit, nous découvrons la suite du parcours tracé par JCB.  Il fait chaud et nous avons besoin d'eau. Nous en trouvons à Virieu le Grand, à une fontaine érigée en souvenir d' Honoré d'URFE, écrivain français, marquis du Valromey, seigneur de Virieu-le-Grand, auteur du premier roman fleuve de la littérature : l' Astrée

pour en savoir plus sur cet écrivain :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_d%27Urf%C3%A9

Je ne pense pas que ce cher Honoré ait imaginé qu'il servirait, un jour, à étancher, non pas notre soif de littérature, mais notre soif tout court, il ne devait pas faire de vélo !!

La montée au col de la LEBE commence à Virieu et se termine 10 km plus haut, à  Thézillieu; nous sommes écrasés par la chaleur ( + de 33 degrés ) et les zones ombragées sont rares. Bref, une montée comme on les aime.

la carte Michelin indique des passages à 2 chevrons mais nos deux costauds montent à un rythme soutenu.

Ce qui n'est pas le cas de tout le monde et c'est avec soulagement que je vois arriver l'Eglise du village

 

tiens , on dirait que Nicole fait des émules...

après l'effort, on se détend les muscles et le dos

C'est sur une place écrasée de soleil que se dresse le monument à la mémoire des victimes de la guerre; mais c'est aussi le lieu du seul bar du village ouvert et nous nous y précipitons sans modération

pour constater que Sylvie et Michel ont déjà pris possession des lieux,

hydratation, ventilation, les pieds sont, aussi, en feu

 

Après cet intermède, nous faisons le point et Serge décide de "couper" le col de la Lèbe, nous devons le rejoindre au village suivant.  En fait, le col est presque atteint mais nous devons encore monter un peu pour le passer et l'ajouter à notre palmarès :  914 mètres de bonheur !!

nous n'interprèterons pas la  sonate en LE BEmol  ,

mais nous sommes heureux d'être arrivés au col sans ...fausse note

 

Je ne m'étendrai pas sur le petit "incident" qui nous a fait chercher Serge un bon moment à un endroit où il n'était pas, merci le téléphone portable qui nous a permis de le localiser plus loin.

Nous voici arrivés à Hauteville Lompnes, au pied du col de la Rochette. Nous n'y monterons pas par la route forestière prévue par JC mais, finalement, ce ne fut pas plus mal .

Ce village est une station climatique avec plusieurs établissement de soins ou de repos; il dispose d'un domaine de ski de fond et la montée se fait dans un cadre forestier très agréable.

le départ des pistes...de ski ou de VTT

et l'arrivée au col, à 1112 mètres

Après une longue descente, nous faisons une nouvelle halte hydraulique à  Ruffieu  ( sans X )

les  fauves se désaltèrent....

.....pour  effectuer les 50 km restant à parcourir.  Nous traversons le Valromey jusqu'à  Artemare puis Culoz, Chanaz et retour par le bord du lac, le rytme est soutenu malgré la chaleur et un léger vent de face.

nous revoici au bord du lac, mais bien plus au nord que ce matin.

Notre rando se termine à Aix, où chacun part vers son chez-soi .

160 km et 2100 mètres de dénivelé, ce sont les chiffres moyens des relevés de nos différents compteurs mais l'essentiel est d'avoir passé une superbe journée de vélo et de rentrer " en bon état", nous avons même eu droit à un sprint final de la part de 2 de nos féminines qui ne s'en laissent pas compter.

A la prochaine ...

 

@ndré, mai 2012