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- VERCORS 2015 - 1 er jour
Voyage itinérant – Vercors 2015
Pont en Royans - Die – Pont en Royans
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Pour cette rando en itinérant avec étape à DIE, Jean Claude Bosson nous avait préparé un parcours bien « relevé » avec des cumuls de dénivelés qui ne laissaient aucun doute sur les difficultés à venir. Mais, au moins , nous étions prévenus et chacun sait qu’un cyclo averti en vaut deux….
Samedi 23 Août ,
C’est vers 9 heures que les 14 cyclos et leurs deux accompagnateurs, JC et Sylvie, se sont mis en selle à Pont en Royans pour un parcours de 108 km et 2600 mètres de dénivelé ( selon openrunner )
Le transfert des bagages est rondement mené ..
mais pour certains les préparatifs ont été un peu plus longs , entre le cake de J. Pierre à avaler et les potions magiques à préparer.
Le duo JPC - MM est déjà prêt et se retrousse les manches....ça va fumer !!
Saint Jean, Saint Nazaire, Sainte Eulalie, Saint Laurent, autant de Saints qui seront les bienvenus pour nous encourager car après 6 petits km de mise en jambe, le col de la Machine nous a permis de tester notre forme. 16 km de grimpe avec des passages bien pentus et des tunnels bien sombres.
Comme le dit, très justement l’ami Louis ( hélas absent de ce voyage), « laisse venir le col » et dans le cas présent, c’est la bonne stratégie, vite adoptée par Martine.
Après le "raidar" la pente s'adoucit et les visages sont moins tendus..
les inséparables se baladent, tranquille !!
le secrétaire sonne la charge , ah non il doit avoir soif !
Josette est partie cool, elle en garde sous les pédales
Marcel et Marc , le nouveau couple d'inséparables..??
Un arrêt au dessus de Combe Laval, une des premières routes creusées à flanc de montagne par de valeureux et téméraires ouvriers.
Le col de la Machine se passe sans la gripper ( quoi ? ben la machine, ah soyez un peu attentifs …)
et après une bonne descente, rapide, vers LENTE...., c’est sur la plaque que nous passons le col de Portelle.
Le pas de Logue , à 1312 m, est aussi haut que le col de la Bataille 1313, mais nous devrons quand même remonter plus de 200 mètres pour y arriver car dans le Vercors, rien n’est plat.
Nous n’avons parcouru que 44 km lorsque nous arrivons au col de la Bataille mais avons déjà grimpé plus de la moitié du dénivelé de la journée. Une halte s’impose pour reconstituer les forces dépensées depuis le départ.
les 4 Fantastiques, ( souriez un peu les gars )
et nos 2 " Batailleuses ", souriantes, elles !!
Marc et Marcel, très heureux d'en avoir fini avec cette grimpe
Nos deux accompagnateurs sont aux petits soins et nous ont préparé les ingrédients pour les sandwichs ; bon, les rations sont un peu justes mais ils ont à faire à une véritable bande de goinfres, jamais rassasiés.
Heureusement, notre ex pâtissier Michel M. a préparé des tartes aux prunes qui ne resteront pas longtemps dans la boîte..
Et quand on voit le plaisir que ces deux là ont à déguster….
huuuum que c'est bon !!
Cette halte a permis un regroupement de tous les cyclos mais les 4 fantastiques, arrivés bien avant nous, sont déjà prêts à repartir. Sur la carte ils ont repéré un petit col, non prévu au programme, que le DD veut ajouter à son palmarès. Ah quand on aime on ne compte pas ….les km !
tiens il a retrouvé le sourire, c'est la magie du vélo
Pour nous autres, cyclo….touristes, ce sera une pause café dès que nous trouverons un bar, et il faudra descendre jusqu’à Beaufort sur Gervanne pour le trouver. Ah dans ce secteur, le Vercors n’est pas surpeuplé !
Nous voici donc au point le plus bas de notre circuit, 370 mètres, et la chaleur se fait bien sentir.
Nous suivons la vallée de la Gervanne par une route tranquille et très agréable.
serait-ce le 3 ème couple d'inséparables ??
Mais après quelques km, quand nous regardons le relief alentour, la seule sortie de cette vallée semble devoir être un col. Effectivement, la route commence à s’élever et les premiers virages sont bien pentus. Le seul « souci » c’est que le JC n’a pas mentionné cette grimpe sur le road-book et c’est tout mouillés de chaud que nous arrivons au col de la Croix, qui porte bien son nom.
Arrêt boisson-pipi au col et nous attaquons bientôt la dernière difficulté, recensée celle-là, le col de Marignac qui, comme son nom pourrait , à une lettre près, le laisser croire, n’est pas à 1515 mètres mais seulement à 743. Il est bon, parfois, de remettre les choses en ordre.
L’arrivée à DIE n’est plus qu’une formalité et nous retrouvons nos 4 fantastiques dans une position qu’ils affectionnent beaucoup : attablés devant une boisson bien fraîche !
Nous les imitons et après quelques tergiversations avec la serveuse, nous profitons d’un moment de repos bien gagné.
L’ Hotel SAINT DOMINGUE est à portée de roue et nous y retrouvons nos assistants et, surtout, nos sacs avec tout le nécessaire pour passer de la tenue cyclo à celle de..... touriste.
Une promenade en ville pour les uns, avec des panneaux sortant de l’ordinaire…
sans doute les effets secondaires de la Clairette de DIE ...
ou du repos pour les autres, chacun récupère à sa façon dans l’attente du repas .
on a faim ! on a faim !
La découverte de la vie nocturne à DIE n’étant pas à notre programme, c’est vers la TV et le match de rugby que la plupart vont se concentrer. Pour d’autres ce sera repos et dodo en attendant demain….
Une première étape de 108 km et 2400 mètres de dénivelé +, soit à peine moins que le dénivelé annoncé par JC.
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