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Mercredi 23, Les Rousses - Saint Claude , 105 km , 1500 mètres de dénivelé.
Après une nuit réparatrice, sauf pour Philippe qui souffre des cervicales et de ses diverses blessures, tout le groupe se retrouve au petit déj'.
Départ à 8 h 30 pour une étape courte avec deux montées.
Notre fidèle accompagnatrice se prépare aussi.
Ce matin le ciel est dégagé mais le vent souffle assez fort, va-t-il nous pousser ?
Il ne fait pas chaud mais au moins il ne pleut pas !
Nous passons la frontière Hélvète à La Cure et filons vers le petit col de la Givrine. Puis une longue descente vers Bassins nous amène au pied de la route des montagnes.
Et c'est parti pour une vingtaine de km dans un cadre typiquement jurassien.
on monte, on monte, on tourne, on remonte, sapins, prairies, fermes isolées, petite route, ciel bleu.....
C'est Nicole qui accélère ou Josette qui attaque ??
on croise même des gens à vélo, Bonjour !!
Après être passés par des portions à forts pourcentages, nous sommes sur une longue route assez plate menant au col du Marchairuz.
Et pourtant, il m'a semblé voir la muraille de Chine...
ces longs murs de pierre sont en parfait état, ils marquent les limites de propriété et font partie du patrimoine local.
Pendant ce temps, les "rapidos" ont fini la montée du col du Marchairuz et sont revenus à la voiture. 1.5 km de grimpe pour le plaisir !
sous le regard des vaches qui se baladent en toute liberté
La descente vers Le Brassus est raide et très rapide, le vent nous prend de travers et nous redoublons de vigilance.
Nous repassons la frontière à Bois d'Amont mais où sont les gabelous ??
Nous cherchons un moment la petite route de Bellefontaine et après quelques hésitations finissons par la trouver. Elle ressemble plus à une piste de ski de fond telle que celles de la Féclaz. Boue, cailloux, restes de débardage, enfin tout ce qu'il faut pour percer nos chambres à air..... et bien non, rien de cela n'est arrivé !!
Par contre la route est loin d'être plate et les grimpes courtes et raides n'en finissent plus. Nous atteignons la cote 1230 et basculons dans la combe de Morbier.
L'arrivée à St Claude se fera par une longue et belle route en quasi descente, sauf pour ceux qui ont bien suivi le parcours prévu et sont passés par la Combe Noire.
Nous faisons la pause repas à St Claude dans un jardin municipal, en attendant que la voiture arrive avec les bagages.
Nicole s'est offert un beau gâteau
une vue de la ville dont l'emblème est ....
la PIPE bien sûr !
Nous sommes logés à l'Hôtel du Jura, en face la gare. Après l'étape du Tour, une balade en ville et un repas, nous regagnons nos chambres pour un repos réparateur.
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Jeudi 24, Saint Claude - Nantua, 113 km, 2050 mètres de dénivelé
Dans une ville qui a la pipe pour emblème.....
......les nuits à St Claude doivent être plutôt calme, sauf quand une bande d'énergumènes teutons décide de faire le binz, à minuit, sous nos fenêtres. Ce fut bref mais suffisant pour nous tirer du sommeil du juste.
Le petit dej' de 7 heures ( avec du pain pas fini de cuire ) a été avalé rapidement et sitôt les bagages chargés, nous quittons la ville pour un parcours d'une centaine de km.
réparation rapide d'une crevaison nocturne dans le garage !! et en route...
Deux parcours sont proposés et les groupes se constituent selon les envies de chacun. Les premiers km sont en montée, facile, par une route fréquentée et encore plongée dans l'ombre des collines environnantes. Nous retrouvons le soleil à Valfin pour attaquer la première bosse de la journée.
Les costauds vont tellement vite que 2 oublient de tourner et filent tout droit, la voiture suiveuse les remettra dans le droit chemin.
La montée vers les Prés de Valfin nous fait avaler plus de 300 mètres de dénivelé ce qui contribue efficacement à nous mettre en jambes.
Nous passons même un col à 860 mètres, non mentionné sur le road book...
Bizarre ce nom , "Crozatons" ça doit vous rappeler quelque chose...
.... bien sûr ! Les CROZETS , un plat bien de chez nous !
mais l'heure n'est pas, encore, au repas et notre périple nous mène au travers de la forêt de Moirans.
Une belle route en descente qui accélère bien l'allure.
Le soleil joue avec les nuages alors que la brume recouvre encore la surface de l'eau en amont du barrage de Vouglans.
les chevaux profitent du calme du matin et ne se soucient guère de cette bande d'excités qui passent sur la route.
Nous longeons ensuite une succession de lacs artificiels dont la surface brille sous le soleil. Menouille, Condes, Thoirette, des petits villages dont nous oublierons surement les noms mais que ce fut un plaisir de découvrir.
Une belle montée vers Corveissiat, village construit au bord d'un gouffre impressionnant puis Simandre et nous nous regroupons au sommet de la côte de Grand Corent, bien connue pour sa bicyclette verte fleurie.
Nous y croisons un groupe de cyclos locaux dont certains connaissent notre région.
Nous en profitons pour leur demander confirmation de la direction à prendre pour rejoindre le "pont romain" mentionné sur le parcours.
Un pont romain ? connait pas , et ils nous indiquent une route directe pour rejoindre le pied du col du Berthiand. Nous suivons leur conseil et nous embarquons sur la mauvaise route, ce qui ne nous permettra pas de voir le fameux pont.
heureusement, d'autres ont suivi le bon chemin et ont fait halte au pied de l'édifice qui, comme on peut le voir, n'a rien de romain....il s'agit du viaduc à deux étages de Cizé-Bolozon mis en service en 1875.
Le voici avec un TGV ...
Quitte à être égarés, notre groupe fait halte dans un bar-resto avec l'idée de s'accorder une pause fraîcheur avant d'attaquer les rudes pentes du col du Berthiand. Mais c'est sans compter sur Josette qui demande si elle peut avoir un sandwich...et la boule de neige fait son effet.." moi aussi" + "moi aussi"etc... et ce sont 4 belles tranches de pain beurrées garnies de jambon de pays et cornichons qui arrivent sur la table.
Ce petit en-cas nous fera beaucoup de bien car le temps fort de la journée nous attend. Sur la carte, les chevrons s'accumulent et le passage à 15 % est bien marqué. Le col du Berthiand commence par une longue ligne droite de plus d'un km sans aucun répit et depuis le départ de ce matin, je ne peux m'empêcher d'y penser au point que j'ai transmis mon "angoisse" à quelques autres.
La route prévue passait par Serrières sur Ain, véritable pied du col et la sortie du village est bien pentue.
Dans ce type de montée, inutile de s'énerver et de vouloir suivre un rythme plus élevé, il faut bien se caler sur son vélo et gérer l' effort.... et ça passe !!
C'est ce qu'ont fait tous les cyclos pour arriver au sommet.
nos 3 costauds
et le Gégé
Gilbert voulait emporter le poteau en souvenir...
Ce gentil chien est venu nous saluer et Nicole l'aurait bien mis dans sa sacoche
Sylvie, Marianne et Jean Claude arrivent au sommet.
La descente vers Nantua est aussi pentue que la montée et les compteurs affichent plus de 70 km/h voire 75.
Notre hôtel est situé au bord du lac et nous y arrivons alors que de gros nuages sont au dessus de nos têtes. Nous échappons de peu au déluge de grêle qui s'abat sur Nantua mais ce n'est pas le cas du dernier groupe de cyclos qui se prend les grêlons juste avant d'arriver.
une vue de l'orage , prise bien à l'abri
Pendant ce temps, les costauds, arrivés depuis longtemps, ont eu le temps de faire le tour du lac et ont pris possession de leurs chambres dans lesquelles la télé retransmet l'étape du Tour que nous suivons au quotidien.
Une fois le déluge passé, le ciel s'est remis au bleu et nous sommes sortis pour une balade au bord du lac, qui aurait dit qu'il avait tant plu ??
séance de farniente...
Mais la soirée n'est pas finie et Jean Claude nous a trouvé un hébergement 3*** dans le seul hôtel de Nantua ayant répondu à ses demandes.
L'Embarcadère, une adresse à retenir.
Le repas nous a été servi dans une ambiance grand luxe et ce fut un vrai moment de plaisir pour tout le monde.
vous les reconnaissez, sans le casque et le cuissard ?
Notre Président à choisi ce jour pour nous offrir l'apéritif.
Grande classe, merci.
Jean Philippe ne regrette pas son Manoir...
un aperçu du repas...
Mais demain il y a vélo et il est temps d'aller dormir....
***** SUITE ***
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Vendredi 25, Nantua - Grésy, 100 ou 110 km, 1300 ou 2100 de dénivelé.
Dernier jour de notre périple, comme le temps passe vite quand on se fait plaisir....!!
Petit dej' à 7 heures pour un départ groupé à 8 h 30 , cherchez l'erreur !!
Certes le buffet était très copieux et incitait à en reprendre et je crois que certains en ont bien repris...
Dans la cour, les préparatifs vont bon train, les cartes sont étudiées,
les vélos sont regonflés ( du moins on essaie...)
mais c'est quoi c'te pompe...help !!
2 parcours sont proposés : avec ou sans le Grand Colombier, le choix est simple et sera fait au pied du Colombier, j'y vais ou j'y vais pas ?
Mais repartons du début, sur le road book, JCB a bien indiqué col de Colliard, 986 mètres après 10 km de route. Bof pas de quoi s'affoler !! sauf que la montée du Colliard est tout sauf une petite grimpe, surtout après à peine 3 km de mise en route. Le début est bien pentu et le groupe de cyclos est vite disloqué entre les costauds et ceux qui sortent à peine du réveil....
On monte, on monte....c'est toujours très long quand on ne connait pas la route mais le sommet finit toujours par arriver. heureusement !
Le col donne accès à un joli plateau encore un peu endormi en cette matinée et nous retrouvons des routes bien connues de nos amis de Valromey.
A Champdor , direction le Petit Abergement par le col ( encore un ) de Curvillat annoncé à 1073 mètres. La veille, Raymond, interrogé par JCB, avait dit " oh ça monte un peu vers la fin" . C'est vrai que le départ est plutôt facile mais les 250 mètres de dénivelé sont effectivement regroupés "vers la fin" et nous voici dans du 10 / 11 % sur les 200 derniers mètres, un petit col quoi !
ah ça ne paie pas de mine mais le Gilbert est content d'arriver.
idem pour les autres ...
mais c'était pas prévu cette grimpe ?? et si ..
et un cyclo croisé au sommet nous dit que la montée par l'autre versant est encore plus dure, de quoi se plaint-on ?
effectivement, la descente vers le Petit Abergement va bien nous donner de l'élan.
D'ailleurs , nous y faisons une halte ravitaillement en eau à une jolie fontaine
Nous poursuivons notre parcours jusqu'au point où il faut se décider pour la montée du Grand Colombier. Le groupe des "rapidos" n'a pas hésité et est déjà dans la pente, mais pour les autres....l'hésitation ne sera pas longue non plus, non merci, pas cette fois. Au grand dam de Raymond qui, lui, serait bien monté mais son ange gardien ( Marianne ) l'en a dissuadé. Pas grave, il habite à côté et peut y monter tous les jours si il veut !
le groupe des 3 au sommet mais ils sont suivis par 4 autres aussi courageux.
Une longue descente nous mène à Culoz en pleine heure de midi et le "choc" est violent entre le calme des petites routes que nous avons empruntées depuis ce matin et l'agitation automobile de Culoz. Un peu comme quand vous rentrez de rando en montagne et que vous vous retrouvez sur le boulevard à Chambéry !
Nous décidons donc de faire une halte repas à la guinguette de l'Etang Bleu, devant laquelle nous passons bien souvent sans jamais nous arrêter.
Nous sommes accueillis par une famille sympathique et une toute jeune fille pleine d'avenir dans la restauration.
un peu de pub pour la Chautagne
Nous sommes bientôt rejoints par les 4 du Colombier qui ne se font pas prier pour partager le steack frites maison.
Et c'est sur cette image d'un groupe de cyclistes heureux d'avoir partagé 4 jours de vélo dans une ambiance sympathique que ce termine ce reportage.
Tous les participants adressent leurs remerciements à JC Bosson pour son excellent travail de préparation des parcours et d'organisation du séjour. Merci également à Christine, notre fidèle accompagnatrice sans qui ce voyage n'aurait pas été aussi agréable pour les "roulants".
Merci aussi aux participants qui ne se sont jamais plaints des conditions météo parfois difficiles ou des accumulations de cols.
Prochain voyage en Août, pour 2 jours en Haute Savoie.
photos de J. Claude, Jean Philippe, André
@ndré, juillet 2014
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Mercredi 16 juillet,
JC Bosson nous avait concocté une sortie à la sauce "grimpe" mais le chef cuistot n'avait sans doute pas prévu la température du four, 37 degrés au plus fort de la journée.
Bref, cette aparté culinaire étant close, revenons au début du sujet.
Le parcours était limpide : départ d' AITON puis en route vers les lacets de Montvernier, le col du Chaussy et, pour les gourmands, le col de la Madeleine.
JCB s'attendait à avoir la dizaine de participants habituels de ces sorties mais ce sont au final 18 cyclos qui se sont retrouvés au départ à 7 heures du mat'. Il ne manquait que quelques habitués, sans doute des pannes d'oreiller...
La mise en jambes fut très brève et après 2 km, nous attaquons la montée vers le fort d'Aiton mais à un rythme lent et régulier qui aurait pu faire croire que nous allions "chercher le pain" ....
A AIGUEBELLE nous changeons de rive et montons vers St Georges des Hurtières, 7 km à 4 ou 5 %, histoire de poursuivre notre échauffement.
Les km défilent avec quelques passages pentus puis nous arrivons au pied des fameux lacets de Montvernier dont le profil ressemble à l'Alpe d'Huez. Et si vous ne connaissez pas, regardez :
Pas moins de 6 ans de travaux, entre 1928 et 1934, ont été nécessaires pour venir à bout de près de 400 m de dénivelé pour relier la vallée de l'Arc au village de Montvernier. Ces 18 petits lacets, empilés les uns sur les autres, accrochés à la montagne, constituent une route des plus spectaculaires de Savoie, et un véritable défi de plaisir pour les cyclistes.
j'ai pris une photo au bas de la pente mais la vue n'est pas la même.
on peut quand même voir les virages construits et le sommet est à la chapelle tout en haut.
Quelques passages délicats à cause des voitures qui ne peuvent pas se croiser sur cette route étroite mais la montée se passe sans encombre ( du moins nous le pensons.....)
Il faut dire que le groupe de 18 s'est un peu éparpillé au fil des km, un groupe d'une dizaine est parti devant et les autres roulent plus tranquillement.
Les lacets vont vite faire un nouveau tri parmi les 10 , 5 devant et 5 derrière, mais sans esprit de compétition.
les virages s'enchainent avec des passages très spectaculaires
après 2.5 km de montée dans une pente à 8 % de moyenne, nous débouchons sur le plateau de Montvernier. Dommage que la vue sur l'ensemble des lacets ne soit pas possible depuis la route mais nous savourons de pouvoir ajouter cette grimpe à nos trophées.
Un petit arrêt "fontaine" pour remplir les bidons et nous attaquons la montée du col du Chaussy par Le Noirey, Montbrunal et Montpascal des noms très bucoliques mais des km d'efforts sous le soleil qui se fait de plus en plus chaud.
une vue de la vallée de la Maurienne qui nous semble déjà bien loin...
la route grimpe le long d'une barre rocheuse, passage à fort pourcentage que nous sommes contents d'avoir passé, mais les sommets environnants sont une belle récompense à nos efforts.
Guy et Michel en pleine montée
nous repartons pour la suite de l'ascension de ce col, peu connu, mais bien pentu.
La route s'élève encore et les derniers km s'enroulent dans les prairies sommitales avec un dernier "coup de cul" à 12 / 14 %
Les premiers sont arrivés depuis un bon moment, juste le temps de faire la photo avant qu'ils ne repartent pour le col de la Madeleine. Michel se sent de bonnes jambes et décide de les accompagner.
Le groupe se reforme peu à peu mais nous sommes à la recherche de quelques uns dont le retard nous surprend.
Denise est aux anges sur ses terres de Maurienne
Nicole arrive au col, accompagnée de sa voiture suiveuse..? non !
Martine, en pleine euphorie, ne sent même plus que ça monte !!
sans oublier Sylvie qui poursuit sa montée.
Ah elles sont costauds nos "cyclotes"
Joel est bien content d'en avoir fini
idem pour Alain
séance photos au col
Les Aiguilles d'Arve , témoins de nos randonnées montagnardes avec, en premier plan, le modèle du cyclo inconnu....
Et pendant que le groupe se rafraîchit, Nicole en profite pour tester une nouvelle forme d'assouplissement dorsal, elle enrichit ainsi ma collection de photos sur le sujet ( voir épisodes précédents...)
En résumé, une erreur de parcours dès le pied des lacets a conduit une partie du groupe sur une mauvaise route. Le temps de réaliser et de faire demi-tour puis la longue montée vers le col les ont beaucoup retardés. L'essentiel est que tout le monde soit arrivé au sommet où ils récupèrent avant de repartir.
Pour la suite du parcours, les costauds sont à l'attaque de la Madeleine ( enfin du col...) et les autres sont à la recherche du ravitaillement, chacun son Graal !!
Un trio est parti en éclaireur et a rapidement trouvé une table accueillante à l’hôtel BEAUSEJOUR à Montaimont. Nous les rejoignons après quelques km de descente.
symphonie de vert et de bleu pour les maillots rouges de Grésy.
Nous prenons d'assaut les tables du restaurant de l’hôtel Le Beauséjour à Montaimont dont la gestion vient d'être reprise par une famille très accueillante et digne d'une petite publicité ( gratuite) auprès de nos lecteurs assidus.
lien vers le site web : hotel-le-beausejour
salade, pizza, café juste de quoi se refaire des calories pour le retour, mais à la fin nous avons eu droit à un remake du célèbre sketch de Muriel Robin : l'addition avec JC. F et Camille au comptage des euros...sous le regard attentif de notre prof de SVT, pas mal !!
Une bonne descente vers La Chambre par la route du Col de la Madeleine où nous retrouverons nos amis les costauds , un timing parfait et totalement fortuit, comme quoi il ne sert à rien de se creuser les méninges !!
Sur les 6, seuls 4 sont allés au col, les 2 autres s'étant arrêtés à St François Longchamp, ce qui représente déjà un bon dénivelé.
Le retour se fera sous une chaleur intense ( 37 degrés au compteur ) et vent de face ce qui continuera à attaquer la résistance de notre ami Marcel.
Nous finirons tous par arriver au point de départ et récupérer de nos efforts au bar le plus proche.
Les compteurs affichent 130 km et 3220 mètres de dénivelé pour ceux qui sont allés au col de la Madeleine et une centaine de km et 2200 de dénivelé pour les autres.
Une superbe balade dans une région magnifique.
Merci à JC Bosson pour nous avoir tracé le parcours et merci à la météo qui nous a gratifié d'un soleil généreux.
Photos et texte @ndré
juillet 2014
3 commentaires -
Deux belles sorties étaient programmées au mois de juin, la météo clémente nous a permis de les réaliser dans de bonnes conditions, à la satisfaction de tous les participants. Nous aurions même pu être plus nombreux ....
- le 5, destination le Valromey pour un circuit qui nous fera admirer le Grand Colombier sous toutes ses faces. Son ascension est prévue pour le 9 août...mais pour l'instant on se prépare.
Le groupe est parti de Chanaz pour Anglefort, Corbonod...
une allure tranquille et régulière qui nous permet de profiter de la vue sur le Val de Fier, on le dirait taillé à la hache...surprenant non ?
et c'est ce moment que choisit la chambre de Marcel pour expirer tout son air, la vue du Val de Fier lui aura sans doute coupé le ....souffle !!
on répare, on bricole ....enfin pas tous, certains se montrent très contemplatifs.
la température est encore bien fraîche mais la première montée vers Chanay va vite nous réchauffer.
nous étions accompagnés de Marianne et Raymond GIREL, les "régionaux" de l'étape.
La première difficulté du jour est le col de Richemond et pour nous éviter quelques km superflus !! notre guide, JC.B., nous fait prendre le raccourci par Craz. Mais en côte, les km en moins se paient par des pourcentages en plus et la côte ne fait pas crédit, alors grimpons mes frères !
Une fois retrouvée la route normale, la pente s'adoucit et ne dépasse pas les 6 % jusqu'au sommet du col, atteint par une route ombragée et pleine des odeurs de la forêt. Hum quel régal !
et voici Guy, avec son beau vélo qui monte tout seul.
Les arrivées se font au rythme de chacun, sans recherche de performance, juste le plaisir de pédaler.
Tout le monde se regroupe pour la photo, incontournable, au sommet.
10 + le photographe, le compte y est.
mais la balade continue et nous filons vers Hotonnes et Ruffieu, au pied du 2ème col de la journée, le col de la Rochette.
Sur la carte, la route est marquée par 2 chevrons et un tracé qui indique une route "difficile ou dangereuse" mais vers quelle galère sommes nous partis ?
Et finalement, la montée se fait au train, sauf le Gégé qui choisit ce moment pour tester son cardio et pour accélérer.... 15 secondes d'écart au sommet, pas de quoi pavoiser mais de temps en temps, un petit coup d'accélérateur ne fait pas de mal.
Descente vers Hauteville par une route bien défoncée mais l'heure du repas arrive et les creux de la route ne sont rien à côté du creux de nos estomacs.
Arrêt buffet dans une sympathique boulangerie avec terrasse ensoleillée ce qui nous permettra de nous réchauffer car le fond de l'air est resté bien frais.
vue d'ensemble de la table des affamés...
mais vu de plus près, ça impressionne non ?
et quand je dis que la boulangère était sympathique, voici comment nous ont été servis les cafés :
ah on sait recevoir dans le Valromey
Nous quittons ce hâvre de plaisir et prenons la direction de la plaine de LAVANT, vaste prairie en fleurs où s'ébattent chevaux et moutons.
Nous arrivons à Thézillieu et plongeons vers Virieu le Grand, en n'oubliant pas d'admirer le Mont Blanc , au loin derrière la crête.
Notre tour du Valromey se termine ici mais la route du retour à Chanaz nous réservera encore quelques bonnes grimpettes alors que JCB nous avait affirmé que c'était tout plat...
A Massignieu, nous rencontrons un groupe de cyclos de Grésy en balade le long du Rhône. Nous revenons par la Via Rhona , ré ouverte aux vélos après plus d'un an de fermeture.
Encore une belle journée de vélo dans une région très proche mais peu souvent au programme de nos sorties.
@ndré - juin 2014.
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- le 19, Frontenex, le col des Cyclotouristes et le Col du Pré
Cette sortie s'annonce comme un temps fort de notre saison cyclo avec une centaine de km et plus de 2400 mètres de dénivelé. Les "costauds" du club en ont bien conscience car ils sont venus grossir le petit groupe de "touristes" habituel.
Au total, 14 participants dont 3 féminines bien déterminées à ne pas se laisser distancer....
Nous partons de Frontenex vers 8 heures par une route tranquille qui permet de chauffer les muscles avant d'attaquer les plats de résistance ( et quand je dis "plat" c'est une blague bien sur ! )
Jean Philippe, Pierre, Dédé, Patrick..... rien que du costaud
mais n'oublions pas les autres qui partent pour effectuer ce beau parcours en sachant ce qui les attend. Cool les amis, tout va bien se passer !
Albertville est rapidement traversée grâce aux bandes cyclables qui nous préservent de la circulation ( et oui, pendant que nous nous promenons, d'autres vont au boulot ...) et c'est la montée vers la cité de Conflans. Dédé nous prévient " tout à gauche" en effet, inutile d'en garder, ça monte raide pendant un bon moment.
Nous ne ferons pas la visite de la cité médiévale ( dommage ) ce sera pour une autre fois, sans le vélo !!
cherchez bien les points rouges sur la route, ce ne sont pas des coquelicots mais des cyclos de Grésy.( cliquez sur les photos pour les agrandir )
avec en arrière plan, la Tour de Conflans
ça monte, ça monte....en direction du Fort du Mont ( que nous ne visiterons pas non plus ) puis la route se rétrécit et devient une étroite bande cyclable qui ne permet pas de croiser en voiture, c'est le fameux col des cyclotouristes ainsi baptisé par les membres du club cyclos de Chambéry. merci les gars !!
Denise fait preuve de son calme et de son endurance dans l'effort
suivie par Martine qui, pour une fois, n'a rien à raconter, bizarre non ?
Michel est bien seul sans son "crapaud"
Daniel court après une ombre ...
Sylvie, bien protégée dans les roues de J.C. et Gérard
Pas de photos ( hélas) de nos quatre mousquetaires, ils montent trop vite pour être flashés.
Regroupement général au col :
quand je vous dis que la route n'est pas large....
rare photo de notre "aigle de Grésy" qui connait tous ces cols sur le bout de ses pédales.
celle là, je la publie juste pour embêter le jury du concours photos de la FFCT.
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La descente par cette route étroite, trouée, ombragée, encombrée de branches et autres débris, ne sera pas une partie de plaisir mais la prudence est de rigueur.
Nous retrouvons la route, très fréquentée, celle-là, qui nous mène à Beaufort. Petite halte pour remplir les bidons et "vidanger" avant d'attaquer la montée vers Arêches où nous prévoyons de faire la halte dinatoire.
Nos amis les costauds ont d'autres projets et ils veulent ajouter à leur programme la montée au Cormet de Roselend. Ils décident donc de ne pas faire de pause et de se ravitailler plus tard. Nous les retrouverons, bien plus tard, à la terrasse d'un café de Beaufort.
Le village d'Arêches est en pleine léthargie car à cette période , les vacanciers d'été ne sont pas encore arrivés et ceux de l'hiver sont partis depuis longtemps. Pour trouver de quoi se restaurer, il faut faire preuve de ténacité et on se demande comment font les habitants pour se ravitailler.
Nous finissons par trouver un restaurant capable de faire 8 sandwichs avec du pain précuit qu'il faudra finir de cuire avant de le remplir de fromage-jambon. OUF !
mais quoi de plus agréable que de s'installer pour un moment de répit avant la grande difficulté du jour !
ça ne vous rappelle rien ? on va finir par croire que les cyclotes ont un gros appétit
Sandwich, boisson, café....( sans brioche cette fois ) et le départ est donné pour le col du Pré. Même si certains ont quelques réticences à se sortir des fauteuils et projettent déjà un autre parcours....
pas de temps mort, il faut escalader 700 mètres de dénivelé en 7 km, ça fait du 10 % de moyenne, alors on y va.....doucement !
on dirait que les chalets sont penchés... je n'ai pourtant rien bu !!
il n'y a pas que la route qui monte, la température aussi et le compteur affiche + de 30 degrés. Heureusement plus ça monte et moins il fait chaud !
allez , on y est presque, plus que 3 bornes entre 8 et 11 % , un régal !!
et nous y sommes ...
avec en arrière plan, la célèbre Pierra Menta, la tête dans les nuages
Sylvie n'a pas perdu ses bonnes habitudes et a semé ses équipiers dans le dernier kilomètre. Et dire qu'elle hésitait à monter !!
Michel , une fleur parmi les fleurs
avec Denise, deux cyclos heureux d'être là.
un cadre de rêve pour nos.....cadres de vélo !
le barrage et le lac de Roselend avec, au fond, le Cormet
dernier arrêt avant de passer sur le barrage et de descendre vers Beaufort.
dommage que les nuages nous aient empêchés de contempler ce panorama grandiose.
Après un dernier coup de rein pour rejoindre le col de Miraillet, nous piquons sur Beaufort et c'est dans la descente que la pluie vint nous rafraîchir , sans conséquence.
Nous retrouvons ceux que nous avions "perdus" dans cette belle randonnée, les costauds qui ont fait un aller-retour au Cormet, un cyclo qui a fait une montée solitaire du col du Pré alors que nous étions au restaurant et un autre qui a préféré escamoter le col et rejoindre Beaufort. Après un dernier petit col avant Albertville, nous rejoignons nos voitures. Les compteurs affichent 102 km et environ 2400 de dénivelé ( plus de 3000 pour les costauds), bref une bonne journée.
Merci à JC Bosson pour l'organisation de cette balade qui s'inscrira parmi nos grands moments de l'année.
@ndré - juin 2014
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