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Par gresyvelo le 21 Juin 2019 à 14:42
CYCLOMONTAGNARDE du VERCORS, samedi 15 juin.
Cette randonnée FFCT, organisée par le CODEP de la Drôme, était proposée dans nos activités et 11 membres du club se sont inscrits dès le mois de janvier.
Deux journées de vélo dans le massif du Vercors, pour un total de 230 km et quelques 4000 mètres de D+. De quoi bien occuper son week-end.
Départ à 5 h 30 de Grésy et ses environs pour rejoindre CREST aux alentours de 8 heures. Les prévisions météo étaient très défavorables, une alerte orange orage nous incitait à une grande prudence. A Grenoble, le ciel ouvre les vannes et un déluge de pluie s'abat sur la route. Le Vercors nous offre son pire visage et nous commençons à douter sérieusement de la faisabilité de cette rando. D'autant que deux autres clubs ont annulé leur manifestation....
Tant pis, on continue et nous déciderons en arrivant à Crest.
Le parking est déjà bien rempli et les cyclos se préparent activement, la pluie s'est arrêtée et l'espoir d'une éclaircie semble les motiver.
Nous récupérons nos dossards, les sacs sont pesés et...certains dépassent les 6 kg autorisés. Il faut faire un tri et laisser le surplus. Bref les petits tracas habituels de ce type de rando.
Pour nous réconforter, nous avons droit à un clafoutis et à un gâteau chocolat confectionnés par les " Drumettiens", Nicole et Serge ( enfin Marie Jo, son épouse ).
Nos deux autres compagnes de route, Josette et Martine, sont déjà parties, elles ne sont donc pas sur la photo du groupe, ainsi que J.Philippe et Philippe qui, eux, sont un peu en retard...chacun son truc !
Nous retrouvons Elisabeth, la Chambérienne, qui fera une grande partie de la rando avec nous.
Car, vous l'aurez compris, nous sommes finalement bien partis et les nuages se sont entrouvert pour un timide rayon de lumière.
Les organisateurs, prudents, nous conseillent de rester sur le parcours principal, ce qui nous fera gagner du temps et nous permettra d'arriver plus vite à Vassieux . L'avenir leur donnera raison !
Les premiers km sont rapidement avalés, histoire de bien nous mettre en jambes. Jusqu'à GIGORS où un raidar de 14 % nous rappelle à la réalité, nous sommes bien dans une cyclo...montagnarde .
Nos deux " rapidos" , vous voyez de qui je veux parler, n'ont pas écouté les conseils météo et la boucle supplémentaire de 30 km et 600 m de D+ ne leur pose aucun état d'âme.
Les deux circuits se séparent et nous entamons les 11 km de montée vers le col de la Croix. Une belle route, facile et peu pentue au début, qui se termine par quelques virages plus exigeants, mais quand même pas un " chemin de Croix ".
...s'ensuit une belle descente pour atteindre le ravito du matin à St Julien en Quint.
les Chambériens sont partout...
mais pour les ravitos, les "Grésyliens" sont là...
allez, assez mangé, le col de Marignac nous attend...3 km et 120 m de D+, une broutille !
les 10 km de descente vers DIE ont étés avalés vitesse grand V , comme quoi il n'y a pas que des montées....
....mais quand il y en a, elles sont parfois plus longues que les descentes et les 19 km menant au col du Rousset vont laisser quelques souvenirs brûlants...
Patrick avale les km sans forcer...
certain dirait " pépère le chat "
...le soleil est maintenant bien présent et la chaleur se fait sentir.
Le paysage est grandiose et nous donne un goût de Dolomites...
...voici enfin , l'entrée du Tunnel et pour un certain Phil. il était temps de refroidir le moteur ...
...alors que , pour d'autres, la montée ne fut qu'une simple formalité...
...nous repartons pour Vassieux en Vercors, terme de la journée et le ciel se couvre de gros nuages noirs, comme prévu par la météo.
Nous avons juste le temps de grignoter dans une boulangerie et les premières gouttes tombent, à 14 heures, à l'arrivée au gîte du PIROULET, notre lieu d'hébergement. ( sauf Patrick qui est logé au fin fond de la forêt...)
Nous nous installons et l'après midi se passe entre télé, belote, piscine, repos, bière et discussion avec les autres cyclos venus de tous les horizons.
Dans la soirée le ciel se dégagera totalement et le Grand Veymont nous offrira son plus beau profil...dans un coucher de soleil prometteur de beau temps..
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lire la suite dans l'article suivant...
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Par gresyvelo le 18 Juin 2019 à 16:21
Malgré une météo contrariante, les activités du club vont bon train en ce mois de juin, en voici quelques échos :
A peine revenus de GREOUX, un groupe de cyclos n'a pas raté la sortie programmée autour du LEMAN, le jeudi 30 mai.
Deux groupes se sont formés pour effectuer ce parcours, ô combien fréquenté par des milliers de cyclistes chaque année.
Nous étions 6 à partir de Ville la Grand et 5 sont allés se perdre à Excenevex ( ou, du moins, ils le croyaient mais se sont "égarés" en route ). Mais comme ils roulent à donf !! le temps perdu au départ a vite été récupéré..
Ce jeudi étant jour férié, les rues de Genève étaient encore bien dégagées lorsque nous y sommes passés. Mais nous n'étions pas les seuls à profiter de ce congé et les cyclos, eux, étaient déjà bien présents.
Nous étions accompagnés par Patrick PEPIN, notre collègue du club de Tresserve et c'est à lui que nous devons la plupart des photos, merci.
sans doute un " cousin " de notre cygne du Bourget
Le tour du Léman est long, 180 km environ, mais avec peu de D+ ce qui le rend accessible à tous les cyclos habitués à de tels parcours. Nous avons trouvé un groupe d'une quinzaine de vélos et notre ami J.P. n'a pas manqué de sauter dans les roues, ce qui nous a permis de rouler à plus de 30 km/h sans vraiment forcer. L'effet peloton.
Arrivés à Vevey, nous avons lâché le groupe pour une pause casse croûte bien méritée au bord du lac.
passage dans les vignes
oui, un retour en bateau était possible...mais non !
nous quittons ce hâvre de paix et reprenons nos vélos, direction la France...
le passage à la douane ( oui il y en a encore ) se fait au milieu d'une importante file de voitures. Jour de congé ne veut pas dire repos pour les véhicules.
un abreuvoir est toujours très apprécié...
...nous passons Evian, Thonon et tous ces petits villages blottis le long du lac. Une dernière bosse pour revenir à Ville la Grand et charger les vélos.
une belle journée, dans des conditions idéales.
Sortie à refaire ? pourquoi pas .
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Samedi 2 juin,
après le Léman, direction ANNECY pour un tour de lac ( encore ! ) mais aux dimensions bien plus petites.
cette fois nous sommes plus nombreux, onze, nous roulons tous ensemble jusqu'à Quintal où nous faisons la pause café-gâteaux. Puis descente vers Annecy où nous retrouvons la piste cyclable qui entoure le lac.
Ouille ouille ouille...que de vélos !! la piste est très encombrée en ce samedi de Pentecôte et nous slalomons pas mal pour progresser.
C'est seulement en haut de Talloires que la circulation devient plus facile.
un ciel bleu magnifique nous accompagne
à cet endroit, le groupe se sépare entre ceux qui veulent monter à la Forclaz et les autres...je fais partie des autres donc, descente directe à Talloires. Nous n'avons pas prévu de faire la pause repas chez Jean SULPICE. Tant pis.
notre ami POPPY était du voyage
les bords du lac sont vraiment très agréables.
Nous avions prévu un arrêt à DOUSSARD mais finalement nous avons opté pour une pause à l'Abri-cyclette , petit estanco bien sympathique, à St Jorioz, au bord de la piste cyclable.
et là....
les images parlent d'elles mêmes...
...ceux de la Forclaz, nous rejoignent et s'arrêtent boire le café alors que nous repartons. La piste est envahie, le mot n'est pas trop fort, par une meute de cyclistes de tous genres et rouler dans ces conditions devient vite stressant.
Nous en sortons pour remonter le col de Leschaux , nettement moins fréquenté.
Le groupe des "rapidos" a mis en route dans le col et ne tarde pas à nous rattraper.
ils sont tellement sages qu'ils n'ont même pas posé la question : " Semnoz ou pas ? non ce n'était pas le jour. Il faut dire que la fin de la Forclaz est loin d'être facile et a dû laisser des traces.
Le retour se fera de façon un peu désordonnée, chacun choisissant la route qui lui convient le mieux pour rentrer.
Enfin une belle sortie après tous ces jours de pluie et de frais.
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André, juin 2019.
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Par gresyvelo le 4 Juin 2019 à 18:40
COMPTE RENDU DU SEJOUR A GREOUX-LES-BAINS
ALPES DE HAUTE-PROVENCE,
18 AU 25 MAI 2019
Bon, comme l’an dernier, le compte rendu ne sera pas chronologique mais thématique. Il sera aussi le résultat d’une perception personnelle, forcément. Nous sommes deux à l’élaborer, avec André, qui met la main au clavier, notamment pour les photos mais pas que... Mais comme je compte assez mal (excusez, mais on n’est pas tous centraliens), finalement, nous serons 4 (un journal à quatre mains ?), en comptant Gérard Rufin et une des marcheuses ou bien même deux (et dans ce cas, nous serions 5, vous me suivez ? Mais c’est sans importance, évidemment !). Bref, nous sommes un certain nombre (pas de risque d’erreur) à rendre compte de ce séjour.
L’équipe concernée par le séjour
Nous étions 23 inscrits, 23 partis, 23 arrivés et 23 revenus. Donc un peu moins que l’an dernier où nous étions 25.
20 Cyclos, 3 Marcheuses.
Voilà pour les chiffres.
18 sur la photo + la photographe + 1 cyclo + 3 marcheuses = 23
Les conditions météo.
Ouf, quelle chance nous avons eue avec la météo ! Bien grise, une semaine avant notre départ, elle s’est éclaircie jusqu’à prendre les couleurs du début de l’été. Peu de pluie, pas, pourrait-on dire, sinon quelques gouttes. Il faisait frisquet le matin, ce qui n’empêchait pas le départ en manches courtes pour certains qui doivent avoir un thermostat intégré. Puis, dès le lundi, et plus encore les jours suivants, la température s’élevait ( le dénivelé aussi) et les pelures tombaient au gré des cyclos et des degrés.
De toutes façons, on avait le moral et une chanson pour nous galvaniser dans les moments où le soleil boudait et ça donnait ça :
« Il est où le soleil, il est où
On n’en sait rien, mais pas à Gréoux
Allez roule, finalement on s’en fout
Dans deux jours il sera avec nous. »
Alors vous comprenez bien que nous ne pouvions pas déprimer.
Les sorties
7 jours en comptant le premier samedi = 7 sorties. Et même 8 pour Patrick Audevard qui avait décidé de profiter de la région le samedi matin du départ. Quelle énergie !!!
La fourchette des kilomètres, journaliers, allait d’une cinquantaine à 125, et le dénivelé+ a grimpé (nous aussi !) jusqu’à plus de 2000 mètres. Au total au moins 550 km et 8000 m de D + ( minimum)
Les noms des villages traversés (zappez si vous n’aimez ni la géo, ni les listes de noms qui ne vous parlent pas) : Valensole, Allemagne en Provence (mais oui, ça ne s’invente pas), Esparron, Manosque, Buissonnade, Montmeyan (pas le nôtre), Saint Laurent sur Verdon, Artignosc, Baudinard, Monpezat, (on continue ? pas de réponse, alors, on y va !) Riez, Rians ( sans blague ), Montagnac, Ganagobie, la Palud sur Verdon, Aiguines… Stop !
Au titre des moments mémorables pour tous et toutes, sans doute, le tour des gorges du Verdon avec la grimpette qui mène à Aiguines, ponctuée à chaque kilomètre par une borne rassurante pour les uns et démoralisante pour les autres. Mais quel spectacle ! De quoi remplir l’album des souvenirs. Certains et certaines n’étaient pas tout à fait sûres (pour une fois le féminin va l’emporter sur le masculin, au mépris de la grammaire) d’aller jusqu’au bout… on étudiait la carte, on imaginait les passages raides, on échafaudait un scénario rassurant (on en fait un bout, et, quand on en a assez, on fait demi-tour, mais c’était sans compter sur le profil de la balade qui monte et descend sans cesse ni sur l’espoir intime de ne pas lâcher).
...quelques photos de cette belle journée...
le village bien perché de TRIGANCE
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Le lac d’Esparron est aussi un lieu sympa à voir.
On se souviendra sans doute du monastère de Ganagobie ( nouveau lieu de méditation pour les moines de l’Abbaye de Hautecombe ), qu’il fallait mériter (mais tous les monastères ne sont-ils pas perchés pour dissuader les pécheurs ?) et que nous avons tous atteint. Ouf ! les pentes étaient raides. Nous avons vu l’église dans laquelle des moines étaient en prière.
...mais avant d'atteindre le Monastère, il fallait d'abord se hisser ( le mot n'est pas trop fort ) au village de LURS..
( faites un "clic gauche " sur les photos pour les agrandir .. )
...puis, par une route sinueuse à souhait, descendre jusqu'au pied de la montée..( monter, descendre...un éternel recommencement )
...pour, enfin, atteindre le point culminant de la journée..GANAGOBIE
façade de la chapelle du Monastère
et Croix dominant la vallée de la Durance
Quels que soient les moments que nous avons appréciés et engrangés dans notre livre de souvenirs, les paysages sont presque tous très beaux, les parcours proposés ont suivi le plus souvent des routes peu fréquentées (merci Jean-Claude Flenet). Seule la traversée de Manosque a été un peu ….ouilla ouilla.
On a parfois roulé ensemble, parfois un peu moins, les plus rapides se faisant plaisir en appuyant plus fort sur les pédales, mais, globalement, les moins rapides étaient attendu(e)s à certains carrefours ou au sommet de quelques côtes.
et voici quelques clichés pris au cours des sorties...saurez vous reconnaître les lieux ??
juste un saut de chaîne et une seule crevaison ....un miracle ???
et sous le pont de Mirabeau, coule....la Durance
La façon de rouler.
Impossible de qualifier celle de chacun d’entre nous. Mais…
Il y avait ceux qui, de temps en temps, se laissaient décrocher, puis remontaient toute la file pour guider le troupeau. Entendons par là André, qui prend des photos et laisse passer tout le monde, puis, sa monture enfourchée, double un à un les cyclos du groupe, concentré, sérieux, silencieux.
Il y a aussi Jean-Claude, notre berger, qui s’arrête aux carrefours pour que personne ne s’égare, roule derrière un moment, puis, en responsable des circuits file devant et trace la voie à suivre.
Citons aussi Gérard Rufin et Patrick Cambet, qui, dès le 2° jour et jusqu’au dernier, ont joué les serre-files, de leur plein gré, pour la plus grande sérénité des moins rapides.
....lire la suite dans l'article suivant ... quel suspense !!!
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Par gresyvelo le 4 Juin 2019 à 18:40
... GREOUX, suite ....
L’hébergement.
Faisant partie de la chaîne Vacances bleues, ce domaine, répondant au nom de Château Laval, est vraiment très grand : des parkings, un terrain de pétanque, une ferme avec des animaux, une piscine extérieure, une piscine intérieure, un hammam, un sauna, un parcours d’accrobranches, des mobile-homes, des appartements, un hôtel…un bar, une terrasse…bon ok, une jolie façade mais juste pour le décor ...
l'entrée des " Artistes "
les LOGES des artistes ( ça fait moins Château )
La ferme a pu retenir notre attention : nous avons vu les lapins, la poule afghane,la truie vietnamienne ( 80cm au garrot et 120 kilos) dont j’ai perdu le nom (enfin, vue est un bien grand mot parce qu’elle était dans sa cahute et ne souhaitait pas en sortir) etc. Un paon, très beau, égaré sur un perron un jour de folie.
non il ne faisait pas partie du groupe de Grésy...
Nous étions logés dans des mobile-homes spacieux pour deux personnes, au milieu des arbres. La cuisine était bonne voire très bonne. Petit déjeuner complet (du chaud, du froid, du salé, du sucré, du liquide, du solide…). Dîners, ô nos dîners ! Un buffet de crudités (le piège pour les gourmands et gourmets parce que c’était bon), un buffet de desserts très appréciés aussi avec des pâtisseries tous les soirs, et un plat chaud complet, de quoi se tourner et se retourner dans son lit la nuit, surtout quand on dîne léger d’ordinaire !
Et que dire de ceux qui (mais je ne nomme personne, chacun se reconnaîtra) revenaient du buffet portant une assiette remplie modérément puis y retournaient une deuxième fois, en toute discrétion ou pas. Ils ont eu bien raison de profiter d’une telle occasion.
( voir plus loin le chapitre consacré à la restauration...)
Les activités offertes par l’hôtel
Le terrain de pétanque : quelques-uns de nos cyclos se sont affrontés, avec élégance et dans la bonne humeur.
La piscine où ont nagé (ou barboté) plusieurs d’entre nous. Le hammam et le sauna ont profité à certains.
Des jeux de société, par exemple le scrabble qui a réuni Martine et Jacqueline.
et la belote bien sûr !!
Des animations : des quizz, difficiles où André a brillé dit la rumeur. Une soirée musique des années 70, sympa, aux dires de ceux qui y ont assisté. Un exposé-conférence sur les Samis ou Lapons, par une jeune femme qui a fait des études d’anthropologie et a vécu trois mois au milieu d’eux.
Je ne sais pas si quelqu’un a testé les massages proposés par un partenaire de l’hôtel… On en aurait eu bien besoin certains soirs tant les jambes étaient lourdes.
La RESTAURATION : et je ne parle pas de la remise en état des monuments en périls qui, hélas, sont encore bien trop nombreux. Non, il s'agit bien de RESTAURER les organismes dont les calories se sont évaporées lors de nos balades.
Comme il est dit plus haut, les dîners au Château Laval étaient copieux et variés mais un cyclo "normal" a besoin de reconstituer le stock en cours de journée et là... cela devient parfois grandiose !! quelques exemples :
bon, ok, certaines tenues sont surprenantes mais il ne faisait vraiment pas chaud en ce dimanche de mai
Eliane veille sur le matériel de son Michel de mari.
le groupe des courageux qui ont roulé le dimanche matin et qui ont eu un peu froid en attendant leur assiette...
les Glaces n'étaient pas au menu..
mais la bonne humeur.....SI
...Nous voici à ALLEMAGNE en PROVENCE, la température a un peu monté et nous mangeons en terrasse,
...mais Christian reste prudent..et garde la tête au chaud
...autre halte à FORCALQUIER ( voir plus loin la fable de cette histoire )
le plaisir de l'attente d'un bon repas hum !!!
... il y eut aussi les ravitos sauvages ...
la banane reste l'aliment préféré des cyclos,
mais pas que ....
et en cas d'extrême urgence on aurait pu se ravitailler chez :
bref, il ne peut pas y avoir de vélo sans ravito et cochon qui s'en dédit !
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Après cet aparté signé André, reprenons le déroulé du récit de Jacqueline qui vous propose quelques anecdotes en forme de devinettes .
Qui a gagné le concours du plus bavard ? Un vote aurait dû être organisé. Nous sommes dans le doute en l’absence de mesure.
LUI OU LUI
Qui s’est acheté des chaussettes tip top à l’Ardéchoise mais a vu ses pieds s’enflammer dans la montée vers Aiguines ?
Tandis qu’un autre, en homme avisé et bien conseillé, porte des chaussettes en fil d’écosse.
Qui a toujours le sourire et ne provoque jamais une tension ?
Qui a l’oreille vissée au téléphone, avant les sorties, pendant les sorties, après les sorties ?
Qui arrive presque toujours (toujours ?) le premier au petit-déjeuner ?
Qui, si le verbe « Gé Pé eSser » existait, le conjuguerait à tous les modes et à tous les temps ?
Qui nettoie son vélo tous les jours avec méthode et application ?
Qui ne veut pas rouler sans carte, même si son mari en a une ? Ne lui ferait-elle pas confiance ?
Qui attend régulièrement sa meilleure moitié quand on roule ?
Qui voudrait que sa meilleure moitié file devant parce qu’elle ne peut pas rouler plus vite et ne souhaite pas être attendue ?
Qui doit baisser ses épaules en roulant pour ne pas avoir les cervicales en feu le soir (et même avant) ?
Qui fatigue sur le plat et se repose dans les montées ?
Palmarès du festival de Château Laval 2019
Prix du meilleur scénario et de la meilleure mise en scène :
Jean-Claude et Nicole Flenet.
Prix du meilleur acteur : Roger Armenjon.
Prix de l’élégance : Laurence Cambet
et Patrick Audevard,
pour l’association des couleurs tenue et vélo.
Et Martine Pégaz
pour sa position esthétique sur sa monture.
Prix de la volonté et de la ténacité souriantes :
Marianne Girel, Sylvie Burel
et Jean-Claude Bosson
Prix du meilleur reportage photo : André Poussuet.
Prix de l’assistance technique et morale : Patrick Cambet.
Prix du meilleur cascadeur : Gérard Collet.
pour son roulé-boulé impromptu
Prix du coup de pédale le plus élégant et le plus efficace : Jean Marquis et Pierre Fontaine.
Prix de la force tranquille : Raymond Girel et Michel Massonnat.
Prix de la bonne humeur permanente : Gilbert Rousset.
Prix du cycliste intellectuel : Christian Michaud.
Enfin, le prix de la convivialité sympathique a été décerné aux 23 participants.
A ce brillant palmarès, je vais ajouter les 3 FANTASTIQUES qui nous ont montré, tout au long du séjour, combien ils savaient profiter des bienfaits d'une activité sportive épanouie :
RAYMOND, GILBERT et ROGER
BRAVO MESSIEURS
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Pour terminer, une fable publiée en accord avec le personnage principal :
Maître Roger et les douze « salopards »* … ou les treize apôtres. (*Expression favorite de Roger)
Maître Roger
Ayant roulé
Toute la matinée
De manière acharnée
Vous le connaissez !
Se trouva fort affamé
Quand 13 heures eurent sonné.
« Mes chers amis coéquipiers,
Il nous faut ravitailler
Urgemment sans tarder
Et ne point aller
Comme prévu à Forcalquier
D’ici bien trop éloigné. »
Ainsi fut-il décidé…
Mais les 12 salopards rusés
Sans rien dire à Roger
Prirent la route…. de Forcalquier.
Que pouvait faire ce dernier
Sinon grimper,
Epuisé et dépité
D’ être ainsi trompé ?
Heureusement fort à propos
Un joli petit bistrot
Proposa de quoi manger.
Et qui fut servi le dernier ?
Vous l’aviez bien sûr deviné,
Notre cher ami Roger
Qui jura, mais un peu tard
Qu’on ne l’y prendrait plus.------------------------------------------------------------------------------
MARCHEUSES : voici le ressenti de nos vaillantes randonneuses :
Très beau séjour à Gréoux pour les 3 marcheuses Manou, Jocelyne et Eliane. Balade de 3 à 5 heures par jour en partant du domaine de Château Laval ou Valensole au milieu des champs de coquelicots, puis 2 belles journées au lac de Ste Croix avec arrêt dans des petits restos bien sympas Grand merci au club.
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Voilà une mission accomplie. Nous avons pris du plaisir à concocter ce compte rendu. Nous espérons n’avoir froissé aucune susceptibilité.
Nous avons apprécié ce séjour particulièrement agréable.
Encore merci à Jean-Claude Flenet pour avoir réussi dans son choix du lieu, des parcours… et de la météo !!!Rendez-vous à l’année prochaine.
Jacqueline et André
Photos de ...plusieurs personnes, merci.
7 commentaires -
Par gresyvelo le 24 Avril 2019 à 16:19
Dans la vie d'un club, les traditions sont une force et constituent un lien important entre les adhérents.
La première sortie journée de la saison nous emmène, pas toujours par les mêmes routes, en direction de la capitale de la brioche aux pralines...St GENIX sur Guiers.
14 cyclos au départ de ce mardi pour un parcours de 135 km sans grande difficulté, de façon à réunir un maximum de participants. Le "road-book" indiquait 1400 m de D+ mais au final on n'en comptait à peine 1000, à retenir pour l'avenir.
La veille, 15 cyclos ont participé à la rando de RUMILLY, sur des distances relativement courtes mais bien pentues. Ce qui n'a pas empêché que 6 d'entre eux sont remontés en selle pour cette sortie journée....
Une organisation bien rôdée ( et surtout pour éviter des surprises ) nous a fait commander les sandwichs du midi auprès d'une boulangerie déjà utilisée l'an dernier, au moins on peut rouler l'esprit tranquille..
Premier "arrêt technique" à Yenne pour constater que cela devient difficile de trouver des édicules en état de fonctionnement....du moins pour nos cyclotes !
Pause banane, barre céréale ou autre gourmandise, le petit dej' est déjà loin et il nous reste encore presque 50 bornes avant d'atteindre St Genix.
La route vers Novalaise est un long faux plat montant avec des passages plus soutenus et les écarts de creusent tout naturellement entre les cyclos. Chacun trouve son rythme et le groupe se reforme au gré des bosses et des replats.
Yves et Serge nos deux nouveaux adhérents ont adopté les maillots du Club
un petit tour de "pénalité" dans les ronds points, juste pour se regrouper ...
Sylvie et Jean Claude, ils font partie des 6 de Rumilly, bravo...
Nous arrivons à Novalaise pour refaire le plein des bidons avant la montée du Col de Crusille.
....revue de détail ...( partielle ) du groupe :
Mais cette pancarte attire , aussi, l'attention du photographe...
sympa non ???
Le vent nous surprend dans la montée du col alors qu'il ne s'était pas manifesté depuis notre départ. Mais aucun souci pour nos cyclos qui arrivent sans encombre au point culminant de la journée.
4 km pour le sommet du col, on a vu pire...
ah oui, il y a des gens qui travaillent pendant que nous profitons de notre temps libre...
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la même photo ??
non, cherchez la différence
JEAN LOUIS fort bien entouré...
userait-il de ses charmes ??
et après une belle et longue descente ( à fond bien sûr ) nous arrivons à St Genix où nous attendent les sandwichs commandés le matin par J. Claude Flenet ( voir plus haut ..) Il est 11 h 30 et quelques gourmands se dirigent vers la boutique " souvenir ", espérant remplir leur besace de brioche pralinée...quelle déception ! la boutique est fermée...c'est une blague !!
Serge avait pourtant une mission à accomplir...il s'est donc contenté d'une petite brioche trouvée à la boulangerie, mais l'honneur était sauf ...
Direction les bords du Guiers où nous attendent les tables de pique-nique où nous pourrons, enfin diront certains, nous restaurer
une belle "brochette " de....maillots
mais, pour une fois, c'est la brochette qui mange et pas le contraire.
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Nous optons pour le bar du camping pour le café de fin de repas, accueil sympa de la patronne qui nous donne sa carte pour l'an prochain, au cas où...
Le retour par la Via Rhôna se fera , rapidement, le vent de sud ayant choisi de nous accompagner. Les couples de cygnes peuplent les bords du Rhône qui roule des eaux calmes et colorées.
Le couple Cambet ( non ce ne sont pas des cygnes ) devait rentrer plus tôt et nous quitte au niveau des gorges pour rejoindre Yenne et la galerie du tunnel du Chat. Boulot oblige. Ils auront fait un peu moins de km mais plus de D +.
Nous passons près du chantier de la passerelle sur le Rhône qui nous permettra, bientôt, de rejoindre directement Virignin, ouverture en 2019...à suivre
Nous empruntons également une piste cyclable toute neuve vers le petit port de Virignin, belle réalisation qui nous évite une mauvaise portion de route.
Les km défilent et les compteurs affichent plus de 3 chiffres...
Puis un cri " j'ai percé " et Yves doit s'arrêter. C'est une première avec le club et il va vite découvrir les talents de Jean Pierre qui est devenu, au fil des crevaisons, notre Maître réparateur ( en plus du Maître cuisinier, du Maître du Loto...etc etc )
à peine le temps de s'arrêter que Yves peut repartir, il en est baba !!
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Les autres cyclos ont continué leur route et le petit groupe de 5 a dû sérieusement "embrayer" pour les rattraper. Serge a mis le turbo et ce n'est qu'au sommet de Groisin que le groupe s'est reformé....ouf !!
Retour bien rythmé le long du Lac avec des accélérations inévitables et des "primes" au sommet des 3 bosses, rien que du traditionnel !!
Une bien belle journée de vélo dans une ambiance sympa et sans esprit de compétition, c'est le but de ces sorties auxquelles j'engage le plus grand nombre de cyclos à participer.
Merci à toutes et à tous et rendez-vous à la prochaine fois .
Photos et texte, André
avril 2019
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