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Par gresyvelo le 12 Mai 2018 à 09:22
Quelques anecdotes pour agrémenter ce récit :
- On a failli perdre notre montgolfière… C’est qu’elle est vaillante, un peu étourdie aussi. Quand elle voit une roue devant elle, elle s’accroche, même si le rythme est rapide. Et puis, voilà qu’elle a décroché. Pas de problème se dit-elle in petto, le reste des cyclos va arriver. Pas de carte, pas de GPS, pas de cyclos en vue, pas le circuit dans la tête. C’est le portable qui l’a sauvée et nous a permis de la retrouver.
- Au retour, petite mise en scène de potache pour agacer les semeurs de montgolfière. A l’Isle, on leur a demandé où elle était, ce qu’ils avaient fait d’elle. (Sur l’air de « Z’avez pas vu Mirza ») Z’avez pas vu Evelyne ?/ Oh là, là, là, là, là !/ Z’avez pas vu Evelyne ?/ Qui a bien fait sa maligne/ Z’avez pas vu Evelyne ?/ Rires des semeurs qui sont incrédules (« non, elle n’était pas avec nous »), puis rire un peu jaune, puis légère inquiétude…André prend le téléphone pour l’appeler… mais elle ne répond pas. Finalement, Evelyne sort de sa cachette et le sourire revient.
- Une chute. Pas trop grave sur l'instant mais des douleurs. A l’arrêt, comme souvent. La chaussure qui reste coincée dans la pédale. Mais Patrick a grimacé en silence, a boité sans gémir, s’est soigné sans en faire un plat. Il est même remonté sur son vélo le lendemain. Et puis, ça ne lui a pas coupé la parole ! aux dernières nouvelles, il a une fêlure osseuse au fémur et devra se faire soigner sérieusement, comme quoi une chute n'est, hélas, jamais anodine.
- Une dernière sortie (jour 7) en forme de bégaiement. Vous ne comprenez pas ? Normal, je vous explique : un individu que nous ne nommerons pas, mais il se reconnaîtra et ses coéquipiers aussi, propose, le dernier jour, de rallonger un peu la sortie. Apparemment, tous acquiescent. Il faut ajouter 10 km de montée, puis on redescendra. De retour au bas de la côte, on s’engouffre dans une petite épicerie qui s’apprête à fermer. On pique-nique,
- puis vient la question : « par où rentre-t-on ? » « Et si on passait par Murs ? » Oui, mais pour cela il faut se retaper la grimpette.
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zoomez pour voir les cyclos.
- Et voilà. Machin, on te déteste !!! Et on refait la grimpette… en râlant un peu, pour la forme ou pas. Quel est l’animal qui a eu l’idée saugrenue de faire cette proposition ? Hein, Pierre, tu voulais que je l’écrive, tu avais un air de conspirateur quand tu es venu faire cette suggestion ? Eh bien, c’est fait.
- PIERRE est un sage ...il a même un musée à son nom !!
- Le cinquième jour, alors que l’on commence à dévorer des sandwiches sur une jolie place de Vaison la Romaine, on voit arriver Michel, les bras chargés de sachets. Enfin, nous disons-nous, depuis le début du séjour nous nous demandions quand il allait honorer sa réputation d’amateur de pâtisseries qui s’était confirmée à Cambrils, et nous étions déçus : impossible de le prendre en flag. Enfin (je reviens en arrière parce que les phrases à rallonge font perdre le fil), enfin, il est pris sur le fait, sur le point de commettre le péché de gourmandise… on rigole, on le met en boîte, il pose son vélo, les bras toujours pleins, et là, il déclare : voici un paquet de croquants que la boulangère a donné pour le groupe !!! On reste tout bête.
Patrick parle ( c'est normal ) et Martine boit....son café
les " asperges rouges " sortent la tête...du Pont
- Le 1° Mai, jour 4. Un des buts de la sortie est l’Abbaye de Sénanque.
à Sénanque, notre " MAIA " veille au respect des lieux
- Le ciel est encore bien couvert, mais la directrice de l’hôtel nous a assuré la veille qu’il ne pleuvrait pas et qu’il ferait doux. Dans la descente du col de Murs, la pluie nous surprend (enfin, pas tant que cela), quelques gouttes d’abord, mais ça mouille. On sort les vestes de pluie, les gouttes s’intensifient. Il fait 9°. La pluie fouette les visages, s’infiltre dans les chaussures qui deviennent pataugeoires, on descend avec prudence mais pas si doucement que cela. On a froid, on voit des carcasses qui tremblent. Vous trouvez que j’en rajoute ? Pas du tout ! Enfin la pluie s’arrête, et si l’on ne peut pas dire que l’on se réchauffe, on a un peu moins froid. On est pressé de rentrer quand même.
et si Evelyne s'habille, c'est qu'il ne fait pas chaud !!
une bien belle journée...sans soleil
- Un soir, l’animation est un karaoké. Nous sommes attablés au café, tranquillous, en train de boire une tisane ou un café… quand une animatrice joviale et enthousiaste nous vante l’animation et nous demande de chanter. On est courageux, mais pas téméraire et, pour se préserver de cet exercice, on pousse du coude les deux choristes pour qu’elles représentent le groupe et participent à la soirée. Laurence s’inscrit… pas très partante à l’origine. Elle chantera « Gaston, ya l’téléfon qui son et ya jamais person qui y répond. » , mais pas toute seule… et, à l’insu de André P, elle l’inscrit pour un duo, parce qu’il chante bien. Vous avez vu la tête de notre Dédé lorsqu’il a découvert son nom inscrit sur l’écran ??? Dommage que nous n’ayons pas pris de photo de son incrédulité… Mais, en bon sportif, il s’est soumis à l’exercice et le duo a bien fonctionné.
en route pour le TOP 50 ??
- Dernier jour, on part, enfin, on devrait partir. Martine se demande si son taxi ne va pas lui faire faux bond. On vous passe les détails. Finalement, comme l’an dernier, elle circule dans deux voitures, elle d’un côté et ses affaires de l’autre. Ouf.
----- et maintenant, page suivante pour le QUIZZ du séjour
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Par gresyvelo le 12 Mai 2018 à 09:22
Notre petit jeu : « les reconnaissez-vous ? » Attention, certains ou certaines figurent plusieurs fois. Essayez de compléter les noms
- Ils sont aux avant-postes, dès que la route s’élève sur plusieurs kilomètres. Rythme régulier, pas d’effort apparent, des métronomes souriants, ce sont nos chamois du vélo (2 noms).
- Ils sont les poissons-pilotes du groupe, l’un suit sa carte, l’autre son GPS, le troisième surveille le tracé. « C’est par là. ». « Non ». « Si ». « Non ». « Tu te trompes ». « Mais non ». Les autres attendent patiemment, sachant qu’ils les conduiront toujours à bon port. (3 noms)
- Ils roulent discrètement avec le sourire, cherchent à ménager leurs forces. Relativement peu de kilomètres au compteur, ils écoutent attentivement les autres, ne s’expriment qu’à bon escient et impressionnent par leur courage et leur ténacité. (3 noms)
- Ils forment souvent l’arrière-garde, comme des Roland à Roncevaux, récupèrent les brebis isolées. « Elle est où Laurence ? » « Son vélo est là ». « OK, je l’attends » A d’autres moments, ils s’accrochent à la roue des chamois grimpeurs déjà évoqués (enfin, ils essaient). (4 noms)
- Ils viennent de ranger les skis de fond (« Comment ça marche déjà un vélo ? Est-ce qu’il faut farter ? »), savent qu’il faut s’économiser et ne pas (plus) rouler en chasse-patate (merci Josette !). (2 noms)
- Un entraînement sérieux et assidu à leur actif, l’une se sert de son K Way comme d’un spi pour suivre les meilleurs, l’autre souffre parfois du genou, recherche le calme et le silence. Pas facile dans son cas ! (2 noms)
- Deux transferts bien intégrés. L’un gère avec brio ses x printemps sans efforts apparents, l’autre mouline, discrète et souriante, et s’adapte si bien au groupe que seul son maillot nous dit qu’elle vient d’ailleurs. (2 nom)
- Ils emmènent dans leurs roues des groupes de petits canards cyclos qui s’abritent comme ils peuvent, surtout quand le mistral se déchaîne de face. L’une compte les pignons des cassettes de tous les vélos. L’autre se permet de temps en temps des échappées fulgurantes (dites « massenades »). (2 noms)
- Elles chevauchent des vélos spéciaux, qui font des jaloux dès que la route s’élève. Elles attendent les retardataires et veillent sur les uns et les autres, même si l’une des deux profite parfois de son avantage technique pour venir agacer l’avant-garde dans les cols. (2 noms)
- Il cultive discrètement sa différence, quitte le stage pour aller voir sa compagne et son chien (ou vice versa), revient, roule avec le groupe, et, par crainte de le retarder, finit la sortie en solo. Une sorte de gentleman du vélo. (1 nom)
- Ils s’arrêtent, ou pas, pour prendre des photos ou pour vérifier que tout le monde est bien là (17, 18…) et, missions accomplies, repartent à fond les manivelles vers l’avant-garde du peloton. (2 noms )
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Par gresyvelo le 12 Mai 2018 à 09:21
Notre petit jeu : « les reconnaissez-vous ? » Attention, certains ou certaines figurent plusieurs fois.
- Ils sont aux avant-postes, dès que la route s’élève sur plusieurs kilomètres. Rythme régulier, pas d’effort apparent, des métronomes souriants, ce sont nos chamois du vélo (2 noms). Pierre et Jean
- Ils sont les poissons-pilotes du groupe, l’un suit sa carte, l’autre son GPS, le troisième surveille le tracé. « C’est par là. ». « Non ». « Si ». « Non ». « Tu te trompes ». « Mais non ». Les autres attendent patiemment, sachant qu’ils les conduiront toujours à bon port. (3 noms) : Jean-Claude F. , Patrick A. et André Pap
- Ils roulent discrètement avec le sourire, cherchent à ménager leurs forces. Relativement peu de kilomètres au compteur, ils écoutent attentivement les autres, ne s’expriment qu’à bon escient et impressionnent par leur courage et leur ténacité. (3 noms) Jean-Claude B, Sylvie et Georges.
- Ils forment souvent l’arrière-garde, comme des Roland à Roncevaux, récupèrent les brebis isolées. « Elle est où Laurence ? » « Son vélo est là ». « OK, je l’attends » A d’autres moments, ils s’accrochent à la roue des chamois grimpeurs déjà évoqués (enfin, ils essaient). (4 noms) Jean-Claude F, Patrick C, Jean-Pierre C et Gérard R
bon il n'a pas mis le maillot du club mais il avait un mot d'excuses...
- Ils viennent de ranger les skis de fond (« Comment ça marche déjà un vélo ? Est-ce qu’il faut farter ? »), savent qu’il faut s’économiser et ne pas (plus) rouler en chasse-patate (merci Josette !). (2 noms) Martine et Gérard C.
- Un entraînement sérieux et assidu à leur actif, l’une se sert de son K Way comme d’un spi pour suivre les meilleurs, l’autre souffre parfois du genou, recherche le calme et le silence. Pas facile dans son cas ! (2 noms) Evelyne et Laurence.
et juste une photo pour les 2....trop fort !!
- Deux transferts bien intégrés. L’un gère avec brio ses x printemps sans efforts apparents, l’autre mouline, discrète et souriante, et s’adapte si bien au groupe que seul son maillot nous dit qu’elle vient d’ailleurs. (2 noms) Marianne et Raymond.
j'ai failli le rater...
le même, au repos
- Ils emmènent dans leur roue des groupes de petits canards cyclos qui s’abritent comme ils peuvent, surtout quand le mistral se déchaîne de face. L’une compte les pignons des cassettes de tous les vélos. L’autre se permet de temps en temps des échappées fulgurantes (dites « massenades »). (2 noms)Michel M et Josette
- Elles chevauchent des vélos spéciaux, qui font des jaloux dès que la route s’élève. Elles attendent les retardataires et veillent sur les uns et les autres, même si l’une des deux profite parfois de son avantage technique pour venir agacer l’avant-garde dans les cols. (2 noms) Nicole et Jacqueline
- Il cultive discrètement sa différence, quitte le stage pour aller voir sa compagne et son chien (ou vice versa), revient, roule avec le groupe, et, par crainte de le retarder, finit la sortie en solo. Une sorte de gentleman du vélo. (1 nom) André Petit
- Ils s’arrêtent, ou pas, pour prendre des photos ou pour vérifier que tout le monde est bien là (17, 18…) et, missions accomplies, repartent à fond les manivelles vers l’avant-garde du peloton. (2 noms) André Poussuet et Patrick A.
en pleine bosse !!
Bon, il faut quand même conclure. Un séjour plus froid que nous l’imaginions, mais nous avons pu rouler, marcher, en tous cas, nous étions contents de retrouver les marcheuses le soir au repas et elles ont contribué à l’atmosphère sympathique du séjour. Nous avons discuté tant et plus, appris à mieux nous connaître les uns les autres, une belle expérience.
Les rédacteurs et le photographe espèrent avoir réalisé un compte rendu assez fidèle, conçu de leur point de vue, bien sûr. On avait pour objectif de ne pas vous ennuyer et surtout, on aimerait n’avoir froissé personne. Soyez certains qu’il a été réalisé dans un esprit « bon enfant ».
A une autre fois pour un autre séjour
Gérard, Jacqueline et Marie-Claude pour le texte. Pour les photos, André, Patrick et Josette
et , cerise on the cake, quelques photos " bonus " inclassables mais tellement sympathiques :
comme quoi il n'y a pas que le vélo pour se faire mal
mais non, regarde c'est par là ...
prototype du futur V.A.E ???
Col incontournable pour des cyclos
allez une petite crêpe !!
celle là, elle vaut la palme d'Or
les "FONTAINE" sont partout
et oui J.P. c'est bien le Ventoux ...
Merci c'est bien gentil
un groupe de " vieux du village " prenant le frais , ah c'est beau la Provence !!
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Par gresyvelo le 27 Avril 2018 à 10:47
Au terme d'un hiver "normal" c'est à dire, pluvieux, neigeux et venteux accompagné de périodes de froid vif...les cyclo-te-s ont retrouvé avec un certain enthousiasme, les joies des longues sorties.
La première a eu lieu ce mardi 24 avril pour un parcours de 135 km et un dénivelé positif, annoncé, de 1450 m.
18 participant-e-s , un beau peloton !!
dont 2 adeptes du V.A.E. qui ont maintenant toute leur place dans nos sorties
Le départ à 8 heures , par une température encore fraîche !!, nous a menés en direction de Chanaz, Lucey, Yenne ....à une allure tranquille de façon à bien nous mettre en jambes.
les coupe-vent sont encore bien appréciés...
sauf pour Evelyne qui ne craint pas le froid
A partir de YENNE, les tenues se sont allégées avec la première bosse en direction de TRAIZE puis LOISIEUX avec quelques passages bien raides.
et c'est par une magnifique route en balcon et ensoleillée que nous avons passé le col de Crusille
de beaux maillots rouges sur fond de prairie et ciel d'azur
La pause déjeuner était prévue à ST GENIX , avec ravitaillement dans une boulangerie bien connue de JC FLENET.....qui avait passé commande des sandwichs. Ah mais question organisation, ça rigole pas !!
HUUUUMMM que c'est BON !!
Le repas fut pris le long du Guiers, où un cirque était installé. La biquette qui se trouvait près des tables de pique nique en aura bien profité...
Retour en ville pour le café et reprise du parcours par la via rhôna jusqu'à Virignin, Massignieu, Chanaz, Chindrieu ou un groupe de 5 a décidé de monter à la Chambotte, histoire de bien finir cette première sortie de printemps. Les autres, plus sages ou moins courageux !! sont rentrés par le bord du Lac.
Une bonne préparation pour le séjour à l'Isle sur la Sorgue...
André.
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Par gresyvelo le 2 Février 2018 à 15:29
Cette sortie au soleil et au grand air était bien prévue mais encore fallait-il trouver la bonne journée. Après une tentative ratée le 27 janvier, elle a pu se dérouler le 31..
Ce sont 6 heureux randonneurs , 5 raquetteurs et une marcheuse, qui se sont élancés pour un aller-retour du Village TIPI vers le chalet de la Plate, soit 10 km.
Ah j'allais oublier le chien...qui n'avait ni raquettes ni chaussures, le pôvre !!
mais il est bien entraîné par Nicole...
Nous progressons au rythme cadencé des raquettes qui nous permettent de sortir de la trace, bien tassée par les nombreux passages.
Le chemin est balisé mais JC Bosson connait le Revard par coeur et nous n'avons aucune crainte de nous égarer.
Au pied de la Croix des Bergers, nous sollicitons l'assistance d'un promeneur pour faire la photo de groupe...
le ciel s'est ennuagé mais le soleil reviendra bien vite.
Bien qu'il s'agisse d'une "balade", certains passages sont bien escarpés et les pentes sont raides...dans les deux sens !!
allez le chien, avance ...
puis arrive la question fatidique : quand est ce qu'on mange ??
nous avions prévu le casse croûte tiré du sac et nous avons fait halte au chalet de la Plate..
sandwichs, tartes, boisson chaude ou froide, que demander de mieux ?
Une halte sympathique dans un endroit un peu isolé, accessibles aux randonneurs ou skieurs, nous y avons cependant retrouvé deux membres du club qui "passaient par là" ah que le Revard est petit !!
D'autres groupes sont arrivés et ont envahi les tables au soleil, nous leur avons laissé la place et sommes repartis sur nos traces.
Et les descentes du matin se sont transformées en montées et vice-versa.
Moins de 2 heures après notre départ, nous retrouvions les voitures et c'est avec grand plaisir que nous avons vu que le brouillard s'était, enfin, dissipé dans la vallée.
Une belle journée au soleil, sans vélo, et nous envisageons une nouvelle sortie soit au Revard soit ailleurs....
Alors à vos raquettes...
et si vous voulez voir le parcours, clic ci-dessous :
https://www.relive.cc/view/1386283543
André
31 Janvier 2018.
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