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-- ARDECHOISE 2015 --
Lorsqu’en novembre, JC BOSSON a proposé cette activité dans le programme 2015 du Club, 20 cyclos ont tout de suite répondu OUI et se sont inscrits, certains pour la 1ère fois et d’autres pour revivre un grand moment de cyclotourisme.
Il est vrai que le parcours retenu « les Gorges », en 4 étapes, avec 481 km et une trentaine de cols pour un cumul de presque 9000 mètres de dénivelé, avait de quoi chatouiller les mollets et susciter l’intérêt.
Mais les aléas de la vie réservent, hélas, de biens tristes contretemps et 4 cyclos ont dû déclarer forfait avant même de commencer. Ce n’est certainement que partie remise et rendez-vous est pris pour une prochaine édition.
Les mois ont passé puis les semaines puis le jour du départ est, enfin, arrivé et tout ce petit monde s’est retrouvé à Annonay dans le centre GOLA, pour une veillée d’armes en attente du D-Day.
Le voyage fut un peu chaotique entre les trombes d’eau sur la route, le bouchon à Tain l’Hermitage et les recherches de la route d’accès au centre , bref une façon pratique et sympathique de nous préparer, mentalement, aux difficultés à venir.
Bon, disons que l’hébergement tenait plus de la colonie que du Club Med et après un repas dont le côté goûteux et festif faisait un peu défaut, nous avons regagné nos « chambrées »
Ah que de souvenirs de colos ou d’armée !!
Mais nous n’étions pas là pour nous prélasser et les boitiers lumineux « sortie de secours » nous ont bien éclairés et ont permis aux insomniaques de se lever dans la nuit sans avoir à sortir leur frontale….
Un premier petit dej’ pris – déjà – aux aurores et en route pour St Félicien où nous laisserons les voitures et retrouverons JC et N. Flenet qui y ont passé la nuit dans leur camping car.
La veille, nous avions anticipé la dépose des bagages et accompli toutes les formalités d’enregistrement, ce qui nous a permis de passer vers 8 heures sous le portique de départ.
1er test des badges de contrôle.
-- 1 er jour : St Félicien – Gluiras , 111 km ( environ) et 1960 m de dénivelé
Parmi toutes les infos données par les organisateurs aux plus de 15000 participants à cette fête du vélo, il en est une qui s’est avérée importante et que j’avais en permanence sur moi, le road-book du parcours avec les km et les altitudes. Ceci nous permettait de suivre notre progression et d’en estimer les difficultés mais nous nous sommes vite aperçus que certains passages avaient étés « oubliés » et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés accrochés à nos pédales dans une pente à 20 %.... ah quelle surprise, il va y en avoir d’autres comme ça ?? la suite nous le dira…
C’est donc après une vingtaine de km plutôt faciles que nous avons dû passer ce casse pattes avant d’arriver à Colombier le Vieux
Un premier accueil très festif à Deyras où les habitants rivalisent d’imagination pour nous encourager et nous offrir l’hospitalité.
oh le gourmand mais on ne dira pas son nom....
Puis un autre à St Barthélémy le Plain pour réaliser la seule photo de groupe de ces 4 jours, il manque cependant 2 cyclos sur cette photo, Michel et Poppy, et j’en suis vraiment désolé pour eux.
Tous les villages traversés sont décorés d’objets ou de motifs colorés en jaune et violet et ce n’est pas un hasard, le jaune symbolise les fleurs des genêts tapissant les flancs des collines et le violet, les myrtilles jonchant les sous-bois. Deux éléments emblématiques de l’Ardèche avec la châtaigne, la charcuterie , la lavande etc etc ..
Nous reprenons la route tracée par une main avide de dénivelé où les cols succèdent aux descentes dans un cycle quasi perpétuel… Col de Mayres, Col du Serre, Col de la Justice autant de découvertes de l’ Ardèche touristique. Un arrêt à Vernoux en Vivarais où un trio musical nous motive pour la montée au col de Chalençon
Depuis le village, la vue est dégagée et nous plongeons vers le pont de Jonac enjambant l’Eyrieux. ( là, en bas dans le fond )
un groupe de Belges de Braine le Comte admire le paysage
La descente est rapide et sinueuse et certains cyclos prennent des libertés avec la prudence et le code de la route, rappelons que les routes ne sont pas fermées et qu’il ne s’agit pas d’une course !
l' Eyrieux, vu du bas...
et encore les Belges, une fois !! ( ça fait 2 )
A partir de Beauvène, une longue montée de 16 km et plus de 500 m de dénivelé nous mène au col de la Faye ( 1019 m ) où nous sommes accueillis, en musique, par des Tyroliennes en costume traditionnel, tiens je croyais que nous étions en Ardèche !!
ach, les cholies tyroliennes !!
Nous faisons une halte casse-croûte bien méritée et filons vers St Albon d’Ardèche où un autre point de ravitaillement est organisé . Nous faisons la pause café pour nous réchauffer au soleil car au col il ne faisait vraiment pas chaud.
chut .....Nicole chauffe !!
C’est ici que nous quittons le parcours officiel pour rejoindre la camping l’Ardéchois à environ 8 km. Nous y retrouvons nos bagages et nous installons dans les bungalows mis à notre disposition.
Les « rapidos » sont déjà arrivés et profitent de la piscine ou de la terrasse de ce camping tenu par des Hollandais fort aimables.
on se détend et on récupère des efforts de la journée
Un bon repas et nous nous préparons déjà pour l’étape de demain.
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2ème Jour , GLUIRAS - RUOMS, 145 km 2100 m de dénivelé
Les Hollandais sont des lève-tôt ….donc ….nous aussi , sauf que le petit dej’ se prend dehors en terrasse, à 6 h 30 du matin, inutile de dire que certains avaient la tête dans le ….guidon et dans ces conditions, le café refroidit très vite alors on ne traine pas..
Les bagages doivent être déposés pour 7 h 30 et bien nous serons prêts avant eux et à 7 h 12 tout le monde est en selle.
Destination St Pierreville pour retrouver le parcours de la 2ème étape. Ça commence par une belle route le long du Gluiras puis le col de Tauzuc à 5% maxi, juste de quoi se mettre en jambes.
le pont fait de l'ombre à la piscine, trop haut pour plonger, dommage !
et c'est parti pour la première côte...
A partir de Tauzuc, la route se glisse tout au long des méandres du relief et durant une vingtaine de km, nous pouvons mesurer la solitude des habitants de cette région d’Ardèche où les déplacements ne se comptent pas en km mais en heures pour aller d’un village à un autre. La vue est sauvage et splendide depuis cette route en balcon qui nous mène à St Julien du Gua.
Mais les habitants, rompus à cette âpreté, ne perdent pas leur sens de l’humour et ils nous racontent l’histoire peu banale de la découverte de la machine à planter le riz (plante très bien adaptée à la région….)
ce chinois a oublié sa machine à planter..
heureusement ce Monsieur la lui apporte, ouf !
La sortie de St Julien est un peu pentue et après 7 km nous arrivons au col de la Fayolle
C’est ici que nous rencontrons une trentaine de cyclos du club Avenir Bizanos Cyclos ( Pyrénnées ) qui nous accueillent en chantant, ah c’est sympa le vélo !
Nous continuons sur une large route, bien ventée, ce qui nous change des petites routes quasi désertes du début de journée. Une bonne signalisation ( comme sur tous les parcours ) nous indique un changement de direction et nous descendons vers Pourchère par une route étroite et très sinueuse. Et c’est là que nous retrouvons le groupe cyclos de Bizanos dont tous les membres se sont arrêtés pour attendre la fin de la réparation d’une banale crevaison de l’un des leurs, une belle leçon de solidarité qui déclenche une vive « discussion » au sein de notre petit groupe et nous oblige à constater que nous avons beaucoup de progrès à faire en ce domaine . Dont acte.
Vient ensuite Privas que nous traversons rapidement, sans doute pour nous sortir des nuisances de cette ville importante. Il y avait pourtant de jolies marchandes....
A Privas , nous contactons Poppy, parti à 6 heures ce matin ( sans déjeuner ) et nous le retrouverons quelques km plus loin. Nous aurons l’occasion de nous enthousiasmer sur sa performance.
La montée au col du Benas ( 795 m ) est longue de 11 km et le vent nous pousse ou nous ralentit selon les virages. Un ravito rapide au col et nous repartons car le vent n’est pas chaud. Poppy nous a rejoint et il nous fait une démonstration de descente ultra rapide jusqu’à Sceautres, impressionnant !
Nous ne pouvons pas faire cette randonnée sans parler un peu de certains lieux ou villages traversés et SCEAUTRES est un endroit particulier car dominé par un NECK….c’est quoi ? et bien c’est du basalte et le Neck de Sceautres est consécutif à une importante érosion quaternaire qui a dégagé des pitons basaltiques correspondant à d'anciennes cheminées volcaniques que l'on nomme necks ; cest ici le cas mais aussi à Saint-Vincent-de-Barrès ou à la Roche-Chérie près de Saint-Pons. Celui-ci est le plus haut d’Europe avec 133 mètres.
( merci internet pour toutes ces infos )
Et ce n’est pas tout car avec ses 151 âmes, ce village dispose d’un cabaret dont l’emblème est un moulin rouge bien connu des noctambules parisiens.
Et l’ambiance était très festive !!
Nous ne nous sommes pas laissés tentés par les folles nuits Sceautriennes et avons repris nos vélos en direction d’Alba la Romaine, des champs de lavande et du col de la Fare ( 336 m )
Sur le road book qui ne nous quitte pas, le prochain village se nomme GRAS et après un bon coup de c…l pour y arriver, nous y entrons par un étroit passage voûté ouvrant sur la place du village. L’un de nos "rapidos" est arrivé tellement vite qu’il n’a pas pu négocier le virage et s’est bien frotté contre les pierres. Ah ces jeunes !!
La place est décorée de ballons et de fleurs aux couleurs jaune et violet, des hauts parleurs diffusent une allègre musique et des dizaines d’enfants des écoles accueillent chaque cyclo avec des bravos et une OLA..nous sommes tous très étonnés de voir tant d’enthousiasme déployé pour saluer et encourager les participants. Un buffet très bien garni nous attend et nous nous régalons avec les plats préparés par les habitants et offerts gracieusement, merci messieurs dames !
ok ce ne sont pas les bons maillots mais ces deux là sont bien du Club.
Et c’est ici que notre ami Poppy va vivre une intense émotion car son arrivée en vélo à 3 roues ne peut pas passer inaperçue au milieu de tous ces simples 2 roues.
Ne pouvant pas se glisser dans les ruelles étroites, il fut détourné et arriva par la rue principale sous les acclamations des enfants et des autres cyclos présents. Il nous a avoué ensuite, avoir pleuré d’émotion devant tant de ferveur. Bravo Poppy.
avec un tel engin, le succès est assuré
C’est à regrets que nous quittons ce sympathique village dont c’était la première participation en tant que village étape, félicitations.
Nous filons en direction d’un des points forts de cette randonnée, les Gorges de l’Ardèche et la célèbre arche de pierre de Vallon pont d’Arc. Arrêt obligatoire pour contempler cette merveille de la nature qui attire de très nombreux touristes.
le maillot est parfaitement "raccord" bravo Jean louis
A Vallon, le groupe des « rapidos » profite d’un ravitaillement pour faire connaissance avec des dames dont le costume parait fort « ancien », voire néolithique !!
les 4 RAPIDOS
Nous atteignons ici le point le plus au sud et le plus bas ( 105 mètres) du parcours et remontons maintenant vers RUOMS, prochaine ville étape, où nous serons hébergés au camping les Paillotes mais avant cela, nous devons passer un test d’aptitude à la pratique du vélo dont la FFCT devrait s’inspirer…
sacré GG, toujours prêt à donner un coup de main !!
La chaleur est bien présente dans cette Ardèche du sud et la piscine du camping n’a pas tardé à se remplir de quelques cyclos, sans doute pour une séance d’ aqua-biking !! Par contre la paella servie à 20 h 45 et les mobile homes 1* ne nous ont pas laissé un très bon souvenir. Mais il faut savoir s’adapter et rester positifs !
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3 ème jour, RUOMS – COUCOURON, 145 km, 3150 m de dénivelé
La veille, en attendant que la paella finisse de cuire, nous avons eu largement le temps de réfléchir à l’organisation de cette 3 ème étape. Une majorité s’est dégagée en faveur d’un départ aux aurores pour éviter de rouler sous la chaleur qui semblait vouloir s’installer. Mais il y avait un hic ! le Thénardier du camping s’est refusé à nous servir le petit dej’ avant 7 h 30 (alors que sur nos papiers il était prévu à 7 heures) ce qui ne nous permettait pas de partir avant 8 heures…et bien nous avons contourné l’obstacle en partant à 6 h 30 sans le petit déjeuner…. Incroyable non ? j’avoue que cette décision me fut difficile à accepter. En fait, seuls les « rapidos » sont restés et ont largement profité du buffet qui leur a été servi mais ils roulent tellement fort qu’ils ont très vite récupéré leur décalage horaire. C’est pas juste !!
photo prise à 6 h 56 , regardez bien car ça ne se reproduira pas souvent !
Nous avons roulé 10 km avant de trouver le premier ravito à UZER mais il était tellement tôt que les bénévoles n’avaient pas encore installé toutes leurs victuailles, pas grave nous mangerons plus loin. Par contre, ils avaient décoré leur stand d’images et de dessins de chouette dont ils œuvrent pour la sauvegarde et la réimplantation
Pour arriver à Balazuc, il faut passer une belle bosse bien pentue… le ventre quasi vide ! nous longeons la rivière par une route en encorbellement et arrivons en vue de Balazuc où les habitants ont largement décoré le pont menant au village.
Nouvelle halte ravito à St Maurice d’Ardèche et les estomacs commencent à se remplir de calories dont nous allons bien vite avoir besoin car la montée au col de la Figeyrolle ( 275 m ) s’annonce « pire que l’Alpe d’Huez » si l’on en croit les écriteaux bordant la route.
Effectivement, elle est bien montante mais faut quand même pas exagérer ! au sommet nous trouvons un nouveau ravito tenu par des « romains » et nous sommes filmés par le reporter officiel de l’Ardéchoise.
Si mes infos sont exactes, c’est dans la descente de ce col que Jean Louis nous a fait une « Thouminade » ; on connaissait déjà la « Massonade »….mais là il s’agit plutôt d’un dérapage sur gravillon suivi d’une glissade et d’un contact assez sévère avec le bitume, résultat : un genou enflé comme un melon et du sang partout. Ceci s’est passé dans le groupe des « rapidos bis » et les infos sur cet accident n’ont pas beaucoup filtré. Toujours est il qu’il a fallu trouver une pharmacie pour procéder aux premiers secours. Notre courageux JLT s’est remis en selle et a continué le parcours, un vrai ardéchois !!
Passage à Vogué et son centre de vacances bien connu des cyclos et nouvel arrêt à St Sernin où nous attend une véritable station spatiale avec une fusée prête à partir et, surtout, des cosmonautes aux tenues très originales. Louis les a beaucoup appréciées.
Les villages se succèdent toujours dans l’ambiance de fête qui caractérise cette longue randonnée. Nous arrivons à CHASSIERS, un des points de contrôles répartis sur le parcours et il ne faut pas le « zapper » sinon les km ne sont pas pris en compte
3 mannequins aux effigies de G. MISTLER, créateur de l’Ardéchoise, B. VALLET le parrain et R. MARCHAND le doyen accueillent tous les cyclos de passage. Les villageois ont encore fait preuve d’imagination pour l’animation
les mélomanes apprécieront...
sans doute une annexe de DECATHLON ou ACK ...
Guy a trouvé vélo à son pied avec cette bicyclette du facteur
E.T. veut rentrer Méson
A LARGENTIERES, nous traversons la cité médiévale et passons au pied de l’imposant château
avant de monter au col de Rocles (476 m ) avec un arrêt à Joannas où un stand de massage est prêt à soulager nos douleurs…mais les volontaires se font rares
Quant à GG, lui il a trouvé de belles Indiennes ou Romaines, enfin des nanas !!
Une courte descente et à partir de Salindres, nous attaquons les 22 km menant au col de Meyrand ( 1370 m ) ; c’est long comme une montée du Revard mais ça monte régulièrement à 5% de moyenne, il faut être patient ou, comme les « rapidos » monter à bloc et nous dépasser à presque 20 km/h, des fadas je vous dis !!
Oui parce que ces Messieurs, partis bien après nous et le ventre plein, ont roulé un train d’enfer, mais ils ne nous ont rattrapé qu’au km 80, sans blague qu’est ce qu’ils croyaient !!
Nicole donne du fil à retordre à ces Messieurs, là derrière, au loin...
et comme dis Louis :" laisse venir" ce qui, en langage cyclo, signifie que c'est le sommet du col qui vient à toi et pas le contraire....
Ah mais le vélo aide à la réflexion...
courte halte à Loubarèse où Guy procède à quelques étirements
Nous passons le col de Loubarèse ( 1142 m ) et dans la foulée, atteignons le col de Meyrand ( 1370 m )
pas question de faire une photo de groupe, ils sont déjà tous en route pour le col suivant...
le col du pendu, point sommital de nos 4 jours de vélo.
Dans la descente, une enseigne nous invite à faire halte pour le repas ( il serait temps ! ) mais il y a foule et la demie heure d’attente annoncée nous incite à chercher ailleurs notre pitance.
Il faudra arriver au col de la Chavade ( 1266 m ) pour trouver à manger un "sandwich jambon-sans beurre-ni cornichon", que nous attendrons presque ½ heure…. Comme quoi !!!
Cet arrêt sera l’occasion de retrouver nos amis les « rapidos bis » avec JLT qui continue à pédaler malgré sa blessure ainsi que Gilles, parti pour un parcours sur 3 jours mais qui s’est un peu égaré la veille et a dû trouver un hébergement de fortune non prévu par l’organisation. Hélas pour lui ( et pour le challenge des Club ), il a loupé le contrôle de Planzolles et ses km ne seront pas pris en compte. Dommage !
Après cette halte, Jean, Pierre et Jean Louis ( les rapidos bis ) décident de rejoindre l’hébergement de Coucouron par le chemin le plus court afin de trouver un médecin ou une pharmacie pour J.Louis.
Quant à nous, les randonneurs, nous poursuivons le parcours par le col de Boutazon ( 1378 m ) jusqu’à St Cirques en Montagne puis le col du Gage ( 1098 m et des pentes à + de 10 % ) qui nous permet d’atteindre le lac d’ Issarlès
les rapidos, de passage à St Cirgues en Montagne
une sacrée bonne grimpe ce col..
une partie du lac d Issarlès
C’est ici que nous quittons le tracé officiel pour rejoindre le camping de Coucouron, lieu de notre hébergement. Un crochet de 11 km pratiquement tout en montée, sympa en fin de journée après plus de 130 bornes au compteur.
Tout le monde est arrivé et JLT a trouvé une pharmacie mais le genou est bien esquinté, va-t-il pouvoir repartir demain ?
Un sympathique apéro est offert aux cyclos de l’Ardéchoise par la Municipalité et nous ne nous faisons pas prier pour déguster les produits locaux, solides et liquides….avec modération ??
Le repas est vite avalé et chacun s’installe pour une nuit réparatrice car demain il y a encore du dénivelé…
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4 ème jour, COUCOURON – St FELICIEN, 125 km, 2050 m de dénivelé
Au matin de cette dernière journée, les préparatifs vont bon train et le petit dej’ est très vite avalé au point que tout le monde est en selle vers 7 h 15, sauf Poppy qui a décidé de partir très en avance, sans déjeuner.
Coucouron est à 1160 mètres d’altitude et ce matin il y fait un peu frais…ce qui explique les manchettes et les coupe vent. La chaleur annoncée se fait attendre...
JLT prend le départ mais la douleur est encore présente et son genou est bien enflé, aujourd’hui il pourra rouler avec les encouragements de Josette qui a décidé de rejoindre les « rapidos bis », l’occasion m’est ainsi donnée de féliciter nos deux féminines qui ont démontré toute leur capacité à réaliser cette randonnée ( ce dont je ne doutais pas un instant ).
Le départ est une longue descente jusqu’à Issarlès puis nous montons au Béage par une belle route nous offrant une vue bien dégagée sur les montagnes environnantes.
Nous passons le col des 4 chemins ( 1260 m ) et faisons halte à Ste Eulalie, où une équipe de cosmonautes nous sert une soupe bien chaude et Pierre se voit déjà dans les étoiles….
Une grande carte de tous les parcours est dressée et nous permet de mieux visualiser notre périple.
ah, quel beau couple !!
oh pardon, je me suis trompé de photo...voici le vrai beau couple
Le prochain col est le Mont Gerbier de Jonc, source officielle de la Loire, à 1417 mètres. Nous le passons sans grosse difficulté même avec du 8 %, à croire que la fatigue ne nous a pas encore atteint en ce dernier jour de vélo !
c'est de ce gros tas de caillou que nait le plus long fleuve de France...
Une longue descente nous mène à St Martial et son joli plan d’eau puis Arcens, St Martin de Valamas, St Julien Boutières, autant de noms qui font partie de l’histoire de l’Ardéchoise.
Arcens est envahi par les vélos.
au moins, ils ne rentreront pas bredouilles, ils ont trouvé un lapin..
Les cyclos sont de plus en plus nombreux car les circuits se rejoignent pour la partie finale et la route est interdite aux voitures entre St Julien et St Agrève, une sage précaution pour éviter les accidents.
Le ravito de St Agrève est une immense cantine en plein air avec podium et danse Country
Passage au col de Clavière ( 1088 m ) puis celui de Freydaparet ( 1115 m ) avant de grimper à Rochepaule ( 900 m )
Et là, la progression devient de plus en plus difficile au milieu des centaines de cyclos qui convergent tous vers l’ultime ascension, le col de Lalouvesc à 1092 m.
Cela ressemble à un pèlerinage car certains montent au ralenti, d’autres poussent leur vélo car il n’est pas question d’abandonner si près du but.
Nous sommes dépassés par quelques « bolides » qui cherchent à faire un chrono mais la grande majorité profite au maximum du plaisir d’être là, pouvoir dire « je l’ai fait ».
D’autant que tout au long de la dernière montée, les cyclos sont encouragés par des orchestres improvisés ou simplement une chanteuse d’opéra qui exerce ses talents, sans musique, toute seule au bord de la route ; respect Messieurs Dames pour votre implication dans la réussite de cet évènement.
Au sommet de Lalouvesc, il reste encore 25 km de descente vers St Félicien, 25 km de joie et de félicité…..vers la ligne d’arrivée.
ça bouchonne un peu à l'arrivée..
Un plateau repas bien garni nous attend et nous le dégustons tranquillement au soleil.
Il nous restera quelques formalités à accomplir pour rendre le badge, récupérer nos bagages, retrouver les voitures et rentrer chez nous, la tête pleine de souvenirs et, quand même, les jambes un peu lourdes.
4 jours de vélo dans une ambiance sportive avec , forcément, quelques aléas, mais pour ma part une expérience réussie et j’encourage vivement toutes celles et ceux qui le peuvent à participer à cet évènement. Les parcours sont magnifiques et variés, l’organisation est bien rodée, l’accueil dans les villages est extraordinaire de gentillesse et de bonne volonté.
A ce récit, j’associerai Patrick AUDEVARD qui a fait l’Ardéchoise verte « Valloire » de 162 km et 2500 m de dénivelé en 1 jour et Gilles NOBLANC déjà cité plus haut.
Une mention spéciale à Poppy qui nous a démontré sa ténacité et son endurance et tous nos remerciements à Jean Claude BOSSON pour nous avoir proposé cette randonnée cyclotouriste à laquelle il n’a, hélas, pas pu participer.
VIVE LE VELO ET VIVE L’ARDECHOISE
André,
juillet 2015.
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