• Non , que le lecteur se rassure, je ne vais pas jouer la célèbre Lettre à ELISE de Beethoven, si vous voulez l'écouter vous pouvez cliquer sur le lien : http://www.wat.tv/video/ludwig-van-beethoven-fur-elise-1bhw7_2fjv9_.html

    Alors pourquoi ce titre ?  commençons par le début...

    J.Claude  a proposé une sortie à la journée agrémentée de 3 cols, 140 km et 2100  mètres de dénivelé;  juste de quoi se remettre en jambes après une longue période de pluie et de mauvais temps à ne pas mettre un cyclo dehors ( sauf quelques téméraires...).

    Nous nous sommes retrouvés à 7 au point de départ , 4 femmes : Denise Martine Sylvie et Violette et 3 hommes Jean Claude, Olivier et André .  Un ciel gris et encombré, plus quelques gouttes, ont incité 2 d'entre nous à retourner chercher les impers.

    Bon, nous patientons sur le parking mais tout à coup un cri de détresse retentit : " je ne suis pas assez gonflée, est ce qu'un "homme" pourrait m'aider ? " et Martine, puisque c'est d'elle que vint ce cri, sort une superbe pompe à pied de son coffre en disant : " je ne sais pas m'en servir !! "  

    Devant un tel désespoir, comment résister ?  et me voici promu gonfleur de secours, mais  bizarrement, les besoins en gonflage se sont vite multipliés et toutes les roues ont eu droit à leur complément d'air frais.  Pendant ce temps JC a récupéré son imper et nous voilà, enfin ! , partis.

    Direction le bord du lac, où nous retrouvons Denise, puis Bourdeau et le col du Chat. Evidemment , le temps s'est éclairci et les impers et autres "doudounes" sont vite enlevés pour attaquer le col.

    - Lettre à  DENISE ...

    La montée se fait au train, tranquille, histoire de ne pas brûler toutes les cartouches dans le 1er col.

    - Lettre à  DENISE ... 

     

    - Lettre à  DENISE ... 

     

    - Lettre à  DENISE ... 

     

    - Lettre à  DENISE ... 

     

    - Lettre à  DENISE ... 

     

    - Lettre à  DENISE ... 

     On boit un coup, on remet les manches et en route pour YENNE puis BELLEY ce qui nous donne l'occasion d'emprunter la VIARHONA sur un nouveau tronçon.

      ( pour tout savoir sur la VIARHONA ,  clic sur  http://www.eptb-rhone.fr/118-viarhona.htmhtm/fr/accueil.php  )

    Mais l'heure avance car nous avons été retardés dans notre progression par divers petits incidents, sans gravité, tels que des sauts de chaîne ou autres déraillements; nous avons eu aussi quelques hésitations sur le bon parcours.

    Il est 11 h 30 quand nous arrivons à BELLEY et nous décidons de nous ravitailler dans une grande "boulangerie-patisserie-sandwicherie-pizzéria  etc etc "  mais comme les sandwichs sont gros et qu'il n'y a pas assez de sacs pour les porter, nous décidons de les manger sur place.

    - Lettre à  DENISE ... 

     Installées dehors au soleil, ces dames en profitent pour se requinquer avant d'attaquer les 2 difficultés au programme de la journée : col de la Lèbe et col de La Rochette.

     Un café, l'addition et en selle , direction Virieu le Grand par Bilieu, Cressieu....le temps est devenu très chaud, tout semble aller bien et .....patatra !!

    un virage à gauche et Denise fait un tout droit dans le talus;  personne d'autre n'est concerné par cette chute qui a envoyé notre copine dans le petit ravin d'écoulement des eaux qui longe la route.  Un grand cri au secours, la tête heureusement protégée par le casque, Denise est coincée et  se retient d'un bras pour  ne pas glisser, les pieds toujours fixés aux pédales du vélo.  Nous nous précipitons pour la dégager mais Denise ne sent plus sa main droite et son épaule commence à la faire souffrir.  Nous la sortons et la menons vers un muret qui servira de point de repos et de sécurité.

    Décision est prise d'appeler les secours qui ne tarderont pas à venir et la conduiront aux urgences de Belley; le diagnostic du médecin confirmera une fracture de l'humérus.

    Détail secondaire mais qui aurait pu s'avérer un souci sérieux , il faut savoir que les pompiers refusent d'embarquer le vélo et nous devons trouver une solution pour le faire garder, le temps de venir le récupérer.  Nous retournons vers les maisons les plus proches et Olivier trouve, tout de suite, un Monsieur fort aimable qui accepte de nous aider.  Heureusement que ce n'était pas trop loin du lieu de l'accident car JC se voyait mal convoyer les 2 vélos sur une longue distance.   JC reviendra plus tard dans la journée pour récupérer le vélo.

    Et maintenant, que faire ?  plus question de continuer sur l'itinéraire prévu; nous décidons de rentrer par Culoz afin que JC retourne au plus vite à Aix pour attendre la suite des évènements.  Martine en profite pour "couper" aussi car elle doit prendre son service en fin de journée ( ah quel beau métier elle fait )

    Nous restons à 4 et décidons de prolonger notre sortie par le col du Sapenay puis retour par Cessens, la Biolle et Grésy.

    La montée se fait tout doucement par une chaleur de plus en plus forte ( 29 degrés au compteur ! ) et pour Olivier, c'est une grande première.  Il connaissait le col pour y être venu faire du parapente mais il avoue que la montée en voiture est bien plus facile, tu parles  !!!  arrivé au sommet, il quitte les chaussures pour se donner un peu de fraîcheur mais son esprit est bien en éveil car il nous fait preuve de ses connaissances en nous expliquant la théorie de la gravitation par des formules du genre " G sinus Alpha " qui tend à démontrer que le poids n'est pour rien dans la vitesse de chute d'une masse. Quel rapport avec la montée du col ?  ben ça explique, en partie, pourquoi la montée est plus dure que la descente ( enfin je crois ... )

     Inutile de vous dire que pour les 3 rescapés du Sapenay que nous sommes, tout ceci nous brouille un peu la tête et nous inquiète même un petit peu, faudrait pas qu'il ait pris un coup de chaud l' Olivier, on l'a déjà eu avec Denise ...

    - Lettre à  DENISE ... 

    comme d'hab,  Sylvie à sprinté au sommet et Olivier n'en est pas revenu

    - Lettre à  DENISE ... 

    Olivier, en pleine séance de méditation sur la gravitation universelle...  Ouh la la

    ---------

     Cet intermède, humoristique, au sommet du Sapenay ne nous a pas fait oublier les soucis de Denise et nous prenons de ses nouvelles, par fil, auprès de JC.  La fracture est confirmée et Denise devra faire preuve de patience pour se remettre, souhaitons lui de pouvoir participer à l'Ardéchoise en juin prochain...

    C'est donc dans cet esprit que je lui dédie ce compte rendu d'une journée de vélo qui s'est mal terminée, c'est ma Lettre à Denise.

    @ndré.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Le cardiofréquencemètre affiche vos fréquences cardiaques (FC) , celles-ci augmentent selon l'intensité de l'effort jusqu'à un maximum qui varie entre 160 et 200 battements minutes, selon l'âge. 

    Petit rappel, votre FC maxi, théorique, est égale à  220 - votre âge ;  mais bien souvent cette limite , raisonnable, est dépassée  !!

    Dans les zones de  FC basses, vous favorisez la perte de poids; dans les  FC moyennes, vous améliorez le rythme de pédalage; dans les FC hautes, vous pouvez augmenter la puissance.

    Le cardio donne du sens aux sensations, c'est l'outil idéal pour savoir comment et pourquoi on pédale .


    votre commentaire
  •  REGLES DE BONNE CONDUITE POUR MENAGER SON COEUR....

    L'année 2012 commence sous le soleil et la bonne humeur et plein de kms dans le coeur et les jambes.

      Voici 10 règles de bonnes conduites (recommandées par le club des cardiologues du sport):

     

      Quels que soient l'âge, les niveaux d'entraînement et de performance, et les résultats d'un précédent bilan cardiologique,

    1/ Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives;

    2/ Je bois 3 à 4 gorgées d'eau toutes les 30 minutes d'exercice;

    3/ J'évite les activités intenses par des températures extérieures inférieures à -5°C ou supérieures à 30°C;

    4/ Je ne fume pas;

    5/ Je ne prends pas de douche dans les  15 minutes qui suivent l'effort;

    6/ Je ne fais pas de sport intense si j'ai de la fièvre ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal;

    7/ Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense si j'ai plus de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes;

    8/ Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou un essoufflement anormal survenant à l'effort;

    10/ Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l'effort ou juste après l'effort..

     

    - Restons optimistes et continuons à rouler sans modération : une belle cure de jouvence nous attend avec le vélo !!!!!!

     


    votre commentaire
  •  

    Pourquoi faut-il manger au moins 3 heures avant la sortie vélo ?

     -  pour éviter des interférences entre la circulation vardiovasculaire et musculaire liée à l'effort  ( élévation du rythme cardiaque, augmentation du débit sanguin au niveau des muscles sollicités, encouragement des échanges d'oxygène, d'apports énergétiques, d'élimination des déchêts...) et la circulation digestive liée à la prise d'aliments ( augmentation du calibre des vaisseaux intestinaux, travail des muscles du tube digestif, mise à disposition des sucs digestifs...).

    Si on ne respecte pas ce délai il s'engage une compétition sanguine qui peut entrainer des conséquences plus ou moins graves : diminution du rendement musculaire, baisse de tonicité, épuisement plus rapide et fatigue précoce, mauvaise cadence, mise en train laborieuse.

    Peuvent aussi survenir des perturbations digestives avec risques de vomissements, spasmes, douleurs gastriques, indispositions, mais aussi des anomalies cardiorespiratoires avec essoufflement, tachycardie, points de côté.

    Essayez de bien respecter ce délai qui devrait vous éviter de devoir écourter votre sortie vélo.



    votre commentaire
  • Pour échapper au mauvais temps qui sévit sur la région depuis plusieurs jours, une sortie improvisée a été décidée  mardi 17 avril .  JC B , se sentant de bonnes jambes, avait envie d'accumuler du dénivelé et nous voici partis.

    La montée à la Chambotte commence par une petite route tranquille avec, cependant, des passages déjà relevés ( 11  % ) mais la route tranquille a vite fait place à un défilé ininterrompu de voitures.  Non ce n'était pas un rallye auto mais simplement la conséquence de la coupure de la route du bord du lac qui déviait la circulation par ce passage étroit et inadapté à un tel flot de voitures.  Ah que c'est bon le gaz d'échappement !!

    Descente plus que périlleuse au milieu des "fadas" qui s'énervaient sur le champignon.  A Chindrieu nous prenons la direction de Chanaz avec l'idée de passer le col du Chat et revenir sur Aix. Arrivés à Conjux, un grand panneau nous informe que le col du Chat est coupé, bon, pas grave,  JCB nous dit "on verra bien" .  Nous grimpons par une toute petite route en direction de Sindon ( celle qui démarre dans le carrefour du restaurant ) puis St Pierre de Curtille; mais de nouveaux panneaux nous confirment que le col est coupé.

    Que faire ?  nous sommes "coincés de l'autre côté du massif de l'Epine et à moins de passer par le tunnel du Chat, il ne nous reste guère de solutions pour rentrer.    Remonter la Chambotte ?  merci on a déjà donné,  donc  reste le Sapenay.

    Et comme JCB voulait du dénivelé, ça tombe plutôt bien !!  direction Chanaz, Vions, Viuz et montée du Col par une route, cette fois, totalement vide de voitures , un  régal avec la vue sur le Colombier tout couvert de neige fraîche.

    Petite pause ravito et après une longue descente plutôt frisquette, nous rentrons à Grésy.

    Résultat :  72 km et 1500 mètres de dénivelé, pas mal pour un début de printemps !  finalement, un grand merci à la DDE qui nous a dévié de notre parcours.

    PS : nous sommes partis à 7 mais un des participants a préféré rebrousser chemin à la Chambotte, victime d'une digestion difficile; comme quoi , à vélo, il faut savoir s'adapter et prendre les bonnes décisions.  A bientôt l'ami.

     

    et voici quelques photos :

    - Routes barrées...

    - Routes barrées...

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

          Jean Claude       et        Marcel       à    la Chambotte

    - Routes barrées...   - Routes barrées...

      Michel    et   Sylvie les suivent de  peu...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                         et   voici    Violette

     

      La  montée au Col du Sapenay :

    - Routes barrées...

    Jean Claude est content , ça grimpe !

    - Routes barrées...

    Sylvie  a  lancé le sprint  final   ( comme d'habitude  )

    - Routes barrées...

    Marcel  prend un bon  bol  d'air

    - Routes barrées...

    Michel est monté  "tranquille" mais après les 100 km de Tresserve de dimanche, sous la pluie, on le comprend...

    - Routes barrées...

    arrivée de  Violette qui a du s'arrêter 2 fois dans la montée pour répondre au téléphone,

    ah le progrès !!

    - Routes barrées...

    une pause pour se réchauffer, comme des  lézards  au soleil



    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires